
Les études littéraires françaises et la question de l’animalité (XXe-XXIe siècles) : bilan et perspectives en zoopoétique
Qu’il s’agisse de réfléchir sur l’animalité humaine ou les interactions hommes/bêtes dans les œuvres, d’interroger la possibilité pour le langage créatif d’exprimer des affects et des rapports non-humains au monde, d’examiner les reconfigurations de l’anthropocentrisme si ce n’est de prendre acte de « la fin de l’exception humaine[1]», la recherche collective sur l’animalité en littérature prend en France, depuis le milieu des années 2000, une ampleur jusqu’alors inédite.