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« L’acte pur des métamorphoses » – Aspects de la forme chez Valéry

Résumé: La conception de la forme défendue par Valéry dans sa poésie comme dans sa poétique déroge à la conception classique, aristotélicienne. Elle met en évidence dans sa réflexion et sa pratique l’importance du potentiel transformateur où la forme, emportée par le devenir, n’est que métamorphose. Ce faisant, sa poétique s’étaie sur une conception du vivant qui prend sa source dans le transformisme, paradigme qu’il contribue à prolonger et à étendre à d’autres savoirs que la biologie.

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Le paradigme de la combinatoire chez Valéry, Hilbert et Turing

Ce que Daniel Oster, dans un ouvrage lumineux [[Daniel Oster, Monsieur Valéry, Seuil, 1981. Quand le lieu d’édition n’est pas précisé, il s’agit de Paris.]], appelle le « premier formalisme » de Valéry nourrit un rêve de totalisation qui s’adosse au sentiment du fini, sentiment de clôture au sein duquel pourrait opérer la machine autopoïétique [[Nous tenons à remercier Pierre Cassou-Noguès, sur les travaux duquel cette contribution s’appuie largement, d’avoir bien voulu relire une première version de cet article et d’avoir suggéré des modifications.]]. Nicole Celeyrette-Pietri précise que cette machine est « semblable à celle de Lulle et à celles « qui permettent d’intégrer à grande vitesse » [[Paul Valéry, Œuvres, I, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, p. 801. Cité par Nicole Celeyrette-Pietri, Valéry et le moi, Klincsieck, 1979, p. 93.]].

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