L’imaginaire scientifique dans quelques oeuvres de J. Giono et J. M. G. Le Clézio.

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Appel à contribution

L’imaginaire scientifique dans quelques oeuvres de Jean Giono et de Jean-Marie Gustave Le Clézio

Appel à contribution pour la publication d'un ouvrage collectif en collaboration avec les Directeurs de la Collection "Savoirs littéraires et imaginaires scientifiques" aux ELLUG – Université Stendhal.

Les romans, en particulier, sont par excellence des moyens pour conduire la pensée des auteurs avec toutefois un relent d’imaginaire. L’oeuvre romanesque de par son caractère fictionnel permet aux auteurs de donner ainsi libre cours à cet imaginaire qui les anime. A ce titre, il arrive même qu’on parle de science-fiction dans certains romans.

Cet imaginaire, justement, peut toucher à plusieurs domaines de connaissance. C’est alors qu’avec Jean Giono et Jean-Marie Gustave Le Clézio se dégage de l’ensemble de leurs oeuvres, en général, une propension notamment pour la nature combinée à d’autres domaines de connaissance. Le clézio s’illustre d’ailleurs pour son écriture sur l’ailleurs, sur les civilisations passées en relation étroite avec la nature. Quant à Giono il s’est érigé en apologiste de la terre rustique de la haute Provence. Toutefois, en plus de la nature, Giono et Le Clézio évoque d’autres thématiques. En effet, il ressort de certaines oeuvres de Jean Giono et de Jean-Marie Gustave Le Clézio que le domaine scientifique est convoqué à son tour. Aussi paraît-il judicieux de se pencher sur cet imaginaire scientifique dans quelques-unes de leurs oeuvres romanesques.

Lesdits auteurs, en ce qui les concerne, sont plutôt connus pour leurs romans en relation avec la nature. Cependant, une lecture de quelques-unes de leurs oeuvres dévoile une donne scientifique dans la trame de la fiction. De plus, des études sur l’imaginaire scientifique chez ces auteurs sont pour ainsi dire inexistantes. Cela m’amène alors à porter une attention particulière sur cette spécificité de l’imaginaire scientifique dans des romans de ces auteurs. Ceci étant, on veut bien savoir pourquoi cet imaginaire scientifique est convoqué par eux dans quelques-unes de leurs oeuvres. En outre, comment se manifeste-t-il et est-il rendu présent dans les textes ? A quel dessein cet imaginaire scientifique chez Giono et chez Le Clézio répond-il ?

Ces questions, par ailleurs, trouvent leur réponse à la lumière de certaines oeuvres gionienne et le clézienne. En ce qui concerne les oeuvres de ces auteurs, j’en retiens trois dans cette étude. Il s’agit, dans une approche non exhaustive, d’un roman chez Giono contre deux chez Le Clézio. Ainsi, Que ma joie demeure est le roman de Giono que j’analyse. Si l’on en vient à Le Clézio, les romans qui m’intéressent sont Le Chercheur d’or et La Quarantaine. L’imaginaire scientifique qui se dégage de ces oeuvres est en rapport avec divers domaines scientifiques récupérées par ces auteurs et mis à l’ordre du jour sur la scène romanesque. De ce fait, l’avantage avec Que ma joie demeure c’est qu’on y décèle un imaginaire scientifique en rapport avec l’économie. Dans Le Chercheur d’or il est fait appel aussi bien à l’astrologie, à la géométrie qu’à la science maritime. Avec La Quarantaine, il y a que la botanique et la médecine sont également de mises en circulation.

Pour mener à bien cette étude, qui plus est, je l’organise en six chapitres qui entendent expliciter le recours à la science par Giono et Le Clézio, la représentation qui en est faite et la sémantique qui s’en dégage, notamment à propos d’une inclination à l’économie, à la géométrie, à la science maritime, à l’astrologie, à la botanique et à la médecine.

Les propositions (6000 mots maximum, Word) en rapport avec l’un de ses chapitres sur Giono et Le Clézio sont à adresser à Jean Florent Romaric Gnayoro, Dr en Littérature française – XX è siècle le 28 juin 2012 au plus tard.

gjfromaric@yahoo.fr

Responsable : Dr Jean Florent Romaric Gnayoro

Adresse : 22 BP 1128 Abidjan 22

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