Plasticités Sciences Arts

Plasticités Sciences Arts 
Sommaire de la Revue

Parution du n°43 de la Revue Transdisciplinaire de Plasticité Humaine PLASTIR

 
Ce numéro ancre, explicite et déploie notre militantisme transdisciplinaire à l’échelle internationale grâce à de grands talents et l’exploration de champs de la connaissance distincts, mais qui se recoupent plastiquement. 
 
J’ai nommé Ubiratan D’Ambrosio et sa description aiguë des cages épistémologiques, Alfredo Vega Càrdenas et son esquisse d’une poétique liée à la restauration des biens culturels, Abdelkader Bachta et sa description précise des modèles scientifiques et des théories de la connaissance et enfin Ziva Ljubec qui nous fait pénétrer dans l’univers des cyborgs, de la bionique et du polyphibianisme, toujours sous l’angle transdisciplinaire.  De quoi satisfaire les plus exigeants ! 
 
A consulter sur notre site, outre le sommaire de PLASTIR, les dernières actualités concernant le concept de plasticité, de nouvelles publications ou conférences, des notes de lecture ainsi que des annonces de colloques ou d’évènements transdisciplinaires. Egalement disponibles, les adhésions ou dons en ligne pour nous aider dans nos missions.    
 
Please consult the English PSA website and the PLASTIR English abstracts



Les lieux que nous avons connus… Deux essais sur la géographie, l’humain et la littérature

Coordination éditoriale de Henri Desbois, Philippe Gervay-Lambony.

Ce livre est une exploration à deux voix, par le biais des œuvres littéraires, de l’expérience humaine de l’espace. Dans le premier essai, Henri Desbois explique en quoi la confrontation avec la littérature permet à la géographie d’interroger de manière féconde son statut de science humaine. Dans le second essai, Philippe Gervais-Lambony prend pour point de départ une analyse de la restitution de l’expérience de l’espace par Saint-Exupéry et pour point d’arrivée une réflexion sur l’expérience de l’espace urbain. Proust, Cendrars, Camus, Gibson, mais aussi Edith Piaf et bien d’autres, sont mobilisés, pour montrer de quelle façon la littérature, en rendant compte de l’expérience subjective de l’espace, permet à la géographie, et plus largement aux sciences sociales, de réintégrer le facteur humain.

Les deux auteurs sont géographes. Enseignants-chercheurs à l’Université Paris Nanterre, ils sont membres du Laboratoire Architecture Ville Environnement (LAVUE).

www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100824760




Acta Fabula / Écopoétiques, un tour d’horizon ?

La littérature aurait-elle besoin d’espaces ? C’est en tout cas ce que laisse à penser, depuis une vingtaine d’années, la richesse des approches qui, de la géocritique promue par Bertrand Westphal à la géographie littéraire proposée par Franco Moretti ou Michel Collot, en passant par la géopoétique illustrée par Michel Deguy puis Kenneth White, s’efforcent de penser la manière dont l’écriture peut mettre l’espace en mots, et dont les territoires peuvent à leur tour être habités par les textes. Le quarante-deuxième dossier critique d’Acta Fabula propose ainsi un tour d’horizon des écopoétiques actuelles, qui permettent de revisiter les créations littéraires et artistiques à la lumière de leur relation à l’environnement. Qu’il s’agisse de faire un état des lieux général de la géocritique, de focaliser l’attention sur des écrivains contemporains (Échenoz, Calvino, Pynchon, Ransmayr), ou encore d’analyser quelques-uns des motifs symboliques de notre rapport à l’espace (la frontière, la zone périurbaine), les articles rassemblés ici soulignent combien la littérature s’inscrit dans le sillage de ces « pratiques » qui, selon la formule de Michel de Certeau, transforment les lieux en espaces vécus, récités et mythifiés. Voici donc une belle occasion d’arpenter de nouveaux chemins critiques, et de revisiter le dossier « Écopoétique » dans l’Atelier de Fabula.

A retrouver sur : www.fabula.org/acta/sommaire9887.php




Le texte à l’épreuve de la folie et de la littérature

Par M. Décimo et T. G. Tremblay, une somme consacrée aux liens étroits entre littérature et folie, du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours.

Où commence et finit la Littérature ? Où commence et finit la folie ? De l’histoire de ces limites traitent depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours Disraeli, Philarète Chasles, Gabriel Peignot, Nodier – autour de la question des « fous littéraires » –, Delepierre, les Agathopèdes, les deux Brunet, de nombreux érudits, Alfred Jarry, et des aliénistes, Calmeil, Sentoux, Lombroso, Nordau, Réja, puis Chambernac, Queneau, Breton, Perec, Blavier, des universitaires et tant d’autres…
Ainsi que faire du Journal de Madopolis, du prêtre adamite Fulmen Cotton, des pré-oulipiens, de Gleïzès (l’inventeur du végétarisme), des farfadets de Berbiguier de Terre-Neuve du Thym, de Jules Allix (atteint d’escargotomanie), de la philanthropophagie de Paulin Gagne, de Jean-Pierre Brisset (atteint de grenouillomanie), du marquis de Camarasa et de ses brouettes, de Perreaux (l’inventeur de la moto), de Normand Lamour et de tant d’autres ?

 

Professeur d’histoire de l’art contemporain à Paris-X Nanterre, Régent du Collège de ‘Pataphysique (chaire d’Amôriographie littéraire, ethnographique et architecturale), Marc Décimo est linguiste, sémioticien et historien d’art. Il a publié un vingtaine de livres et de nombreux articles sur la sémiolologie du fantastique, sur les fous littéraires (Jean-Pierre Brisset – dont il a édité l’œuvre complète aux Presses du réel –, Paul Tisseyre Ananké) et sur l’art brut, sur Marcel Duchamp (La bibliothèque de Marcel Duchamp, peut-être, Marcel Duchamp mis à nu, Le Duchamp facile, les mémoires de Lydie Fischer Sarazin-Levassor, Marcel Duchamp et l’érotisme) et sur l’histoire et l’épistémologie de la linguistique, dont Sciences et pataphysique.

Tanka G. Tremblay est professeur au collège Jean-de-Brébeuf de Montréal, associé à l’O. Québécois de ‘Pataphysique.

Référence bibliographique : M. Décimo, T. G. Tremblay, Le texte à l’épreuve de la folie et de la littérature , Les Presses du réel, domaine Avant-gardes, collection « Les Hétéroclites », 2017. EAN13 : 9782840669340.




Langue, récit, littérature dans l’éducation médicale, Danou Gérard

Deuxième édition revue et augmentée (2016)

Consacré à la formation personnelle du médecin, cet ouvrage parcourt des thèmes que tout clinicien affronte quotidiennement : expression de la douleur, représentations du corps, compréhension de la langue médicale, distance entre le médecin et son malade. La place de la langue, du récit et de la littérature dans le colloque singulier de la consultation est d’autant plus importante qu’elle a été habituellement négligée. 

La formation médicale exige en effet du médecin le contrôle de ses émotions et la mise entre parenthèses de son histoire personnelle. Cet oubli de soi qui paraît nécessaire pour agir froidement peut être iatrogène, perturbant l’écoute du patient. Cependant aucun médecin n’est assuré quand il tombe gravement malade de réussir, selon le mot de Georges Canguilhem, « à substituer ses connaissances à son angoisse ».

Les textes ici présentés et commentés – venant de Baudelaire, Flaubert, Céline, Michaux et d’autres – rappellent au médecin comment sentir et l’incitent à réfléchir à sa pratique. 

Il est conseillé de « désapprendre » la médecine telle qu’elle est enseignée généralement, non pour en négliger la dimension technique, bien au contraire, mais pour l’acquérir autrement. L’ouverture pluridisciplinaire des « humanités médicales » et le développement récent de la « médecine narrative » pourront sans doute œuvrer dans ce sens.

 

www.lambert-lucas.com/langue-recit-litterature-dans-l




PLASTIR n° 47 / Invitation à « Sans Tabou »

Parution du n°47 de la revue PLASTIR / Invitation à « Sans Tabou ».

Ce numéro fait une place à des chercheurs s’interrogeant sur
divers plan à l’humain: ses constructions biosémantiques (Kaled Aït
Hamou), son devenir à l’heure des biotechnologies et du
transhumanisme (Thierry Magnin) et ses rapports ambigus à l’art
(Olivier Goulet). Face à eux, un duo art-science unique
d’acousticiens (Aline Pénitot et Olivier Adam) qui interroge le chant
des baleines…

PSA vous invite également à assister à « Sans tabou [3] », un
débat exceptionnel entre Edgar Morin et Anne Dambricourt sur le
processus de l’hominisation présent et passé,  organisé en
partenariat avec la chaire ESSEC EM sur la complexité. Réservation
obligatoire dans la limite des places disponibles (4 Octobre, Paris
75006).

 

Lien : http://www.plasticites-sciences-arts.org/plastir-number-47/




Race et imaginaire biologique chez Proust

Par Pauline Moret-Jankus.

À la recherche du temps perdu tisse un écheveau de thèmes issus d’un imaginaire biologique à la fois diffus et précis : s’y rencontrent pêle-mêle insectes pollinisateurs, Darwin, huîtres, Mendel, hybrides, métamorphoses. Cette présence du biologique est loin d’être un ornement ou un simple miroir des savoirs de l’époque. Elle permet à Proust d’interroger et de mettre en scène la tension entre identités de groupe – on pense à la « Race maudite » – et aspiration à une loi universelle. Au-delà, cet imaginaire biologique nourrit la représentation littéraire de la multiplicité de l’identité personnelle.

Classiques Garnier




Penser le vivant

Penser le vivant Édité par Laurence Dahan-Gaida, Christine Maillard, Gisèle Séginger, Laurence Talairach.

Au-delà des connaissances scientifiques et en particulier des découvertes importantes pour la médecine (cellules, bactéries, molécules organiques, et plus tard ADN), le succès des sciences du vivant a provoqué la circulation de savoirs, d’images, de modèles de pensée vers d’autres disciplines, mais aussi la formulation de nouvelles interrogations sur le pouvoir de l’homme, sur ses interventions dans le domaine du vivant, sur son rapport à l’environnement, qui dépassent bien le cercle d’intérêt de la science elle-même, et encouragent de ce fait l’approche transdisciplinaire. La particularité de cet ouvrage est de montrer d’une part l’implication de l’imaginaire et de l’esthétique dans les discours scientifiques sur le vivant, et d’autre part la plasticité des savoirs du vivant ainsi que leur puissance modélisante qui expliquent leur diffusion dans le champ des sciences humaines.

http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100192540




Arts et Savoirs n°7 : Littérature et savoirs du vivant. Morphologies et temporalités.

Ce numéro – issu du programme de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris « Littérature et savoirs du vivant – XIXe-XXe siècle » – s’interroge sur la formation et la circulation interdisciplinaires des savoirs du vivant.

Les investigations sont orientées dans deux directions : d’une part le rapport entre les formes de vie et les formes esthétiques, tant dans les réflexions théoriques sur la morphogenèse des formes esthétiques, que dans la pratique et l’écriture scientifique ou dans l’expérience poétique ; d’autre part le rapport entre la logique du vivant et la logique du temps historique. Dans ce second cas, il s’agit de voir comment certaines interrogations, par exemple sur le rythme du temps – évolution ou révolution ? – traversent des champs différents, comment la littérature peut prendre en charge ce débat grâce à ses potentialités critiques, ou comment certains rêves, certaines angoisses sur le sens du mouvement – palingénésie ou dégénérescence ? – sont à l’origine de spéculations poético-philosophiques, ou le cas échéant d’idéologèmes qui circulent de la médecine et des sciences sociales à la littérature.

 

A consulter sur : aes.revues.org/697

 




Parution du n°48 de la revue PLASTIR

PLASTICITES SCIENCES ARTS annonce la parution du n°48 de PLASTIR. Ce numéro qui clot l’année 2017 est concentré sur les rapports entre la philosophie et la science vu sous des angles aussi passionnants que ceux d’Ubiràtan D’Ambrosio qui interroge les comportements culturels transmis et leur dynamique interactive, d’Auguste Nsonsissa qui nous révèle la part du vide au coeur de la nature, d’Abdelkader Bachta qui met face à face Waddington et la morphogenèse

http://www.plasticites-sciences-arts.org




Temps, rythmes, mesures – Figures du temps dans les sciences et les arts

Temps, rythmes, mesures – Figures du temps dans les sciences et les arts
Ouvrage dirigé par Laurence Dahan-Gaida
 
 
Septembre 2012 – Hermann – 35
 
À la fois omniprésent et incernable, le temps est une dimension omniprésente de nos existences, indissociable de notre rapport au cosmos, à la vie biologique, à la conscience mais aussi à l’histoire, à la culture et à la société. Parce qu’elle est au confluent de plusieurs champs d’expérience et de réflexion, la question du temps offre une passerelle privilégiée pour croiser des approches rarement invitées à se rencontrer : celles des sciences d’un côté (physique, biologie, médecine, cosmologie), celles des arts de l’autre (littérature, cinéma, arts plastiques, musique, théâtre).
Au-delà des questions qui touchent à la réorganisation des partages cognitifs et disciplinaires (entre sciences et arts), l’objectif de cet ouvrage est de montrer la fécondité des transferts épistémologiques entre ces deux domaines. D’un côté, les sciences constituent un réservoir inépuisable pour les arts, auxquels elles proposent une multiplicité de modèles du temps opérant à différentes échelles : temporalités non linéaires, réversibles, cycliques ou emboîtées, qui peuvent être dynamisées par des bifurcations, des catastrophes ou des phénomènes d’émergence imprévisibles.
De l’autre, les arts sont un lieu privilégié de modélisation, d’exposition et de mise à l’épreuve de modèles temporels, qui tantôt croisent la rationalité dominante (sciences, historiographie), tantôt en réactivent des dimensions occultées (mythe, rite, etc.). Frayant à la fois dans l’imaginaire et le rationnel, ces représentations du temps permettent d’exhiber la complexité d’un phénomène qui ne peut être appréhendé que dans l’entre-deux des savoirs et des arts.



PLASTIR n°44

 Ce numéro, outre un second article sur le Don Quixote de Cervantes par Claude Berniolles, met
l’accent sur la recherche transdisciplinaire dans le contexte de la postmodernité (Mariana Thieriot) et de la fécondité des relations art et science véritablement bijectives. C’est le cas des deux artistes présentés : Anaïs Lelièvre parle de l’informe et du multi-forme au travers de ses sculptures vivantes : les CLOC, et Jean-Luc Aimé, qui aborde le temps Onkalo comme un objet transdisciplinaire à part entière.

Lien




Plasticités Sciences Arts : « Mémoires singulières, mémoires plurielles – A l’heure du dataïsme et de l’intelligence artificielle »

Présentation : CDE MSMP

 

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parution du n°45 de PLASTIR

L’accent est mis dans ce numéro sur deux grands créateurs, Fantin-Latour et Cervantes, qui nous sont révélés avec brio par Michèle Barbe et Claude Berniolles (respectivement), tandis que suivent deux approches transdisciplinaires, l’une liée au don en tant qu’espace plastique à explorer (Bernard Troude) et l’autre au champ esthétique et au processus de création (Matisse Makwanda).

 

http://www.plasticites-sciences-arts.org/




Parution du n°49 de la revue PLASTIR

Ce premier numéro de l’année 2018 interroge une fois encore le processus de création, qu’il touche à l’art (en l’occurence à l’or) avec le regard éclairé de Frédérique Lecerf, à la plasticité du réel, vue sous l’angle ontologique par Nicolas-Xavier Ferrand, au concept de « soi » revisité par Danielle Boutet, et enfin à la conscience neutre, présentée par Bruno Traversi, qui nous permet d’aborder la psychologie des profondeurs. 
Lien : http://www.plasticites-sciences-arts.org




Flaubert, les sciences de la nature et de la vie

FLAUBERT. Revue critique et génétique. No 13, 2015

Flaubert, les sciences de la nature et de la vie

Gisèle Séginger
  • Gisèle Séginger
    Présentation [Texte intégral]
  • Maryline Coquidé
    Félix-Archimède Pouchet, professeur de sciences naturelles de Flaubert [Texte intégral]
  • Bénédicte Percheron
    Flaubert, les naturalistes rouennais et les théories biologiques de 1865 à 1880 [Texte intégral]
  • Norioki Sugaya
    Classer la vie : la taxinomie aux prises avec le corps dans le dossier médical de Bouvard et Pécuchet [Texte intégral]
  • Niklas Bender
    Des expériences comiques : l’esprit scientifique et la médecine dans Bouvard et Pécuchet[Texte intégral]
  • Juliette Azoulai
    De la rage métaphysique au calme scientifique : religion et sciences naturelles chez Flaubert[Texte intégral]
  • Judith Wulf
    « Décomposition fécondante » : la chimie organique et les savoirs du vivant chez Flaubert[Texte intégral]
  • Florence Vatan
    Le vivant, l’informe et le dégoût : Baudelaire, Flaubert et l’art de la (dé)composition [Texte intégral]
  • Gisèle Séginger
    Éléments pour une biocritique [Texte intégral]



Santé et bien-être à l’épreuve de le littérature

Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature

Sous la direction de Maria de Jesus Cabral et José Domingues de Almeida

 

Le terme santé se situe à la croisée de différents domaines : biologique, social, thérapeutique, ins- titutionnel et artistique, démultipliant les discours qui s’y réfèrent. Ancrée dans l’histoire et la culture, fondée sur le langage, la littérature ne saurait s’isoler de l’humain dont elle est l’ex- pression dynamique. Scientifique ou existentielle, la littérature permet d’embrasser le biologique et le symbolique, le singulier et le collectif, l’intime et le social, sans séparation entre sensibilité et raison.

Cet ouvrage est le fruit des réflexions menées par des chercheurs d’horizons divers et complé- mentaires – littéraires, historiens, philosophes, médecins – sur les rapports entre littérature et santé. Sur un sujet pratiquement inexploré, il contribue à ce dialogue entre littérature et médecine qui occupe une place particulière dans les Humanités médicales.

 

 

• Maria de Jesus Cabral est professeur de langue et littérature françaises ; elle enseigne à l’université de Lisbonne où elle intègre le groupe de recherches « Narrative & Medicine » et codirige le cursus du même nom.

• José Domingues de Almeida est professeur de langue et littérature françaises à l’université de Porto et intègre l’Instituto de Literatura Comparada Margarida Losa.

 

Contributeurs (par ordre alphabétique) : José Domingues de Almeida, Cristina Álvares, Nejma Batikhy, Maria de Jesus Cabral, Hélène Cassereau-Stoyanov, Patrizia d’Andrea, Gérard Danou, Margarida Esperança Pina, Isabel Fernandes, Adelaide Gregorio Fins, Isabelle Hautbout, Armelle Jacquet-Andrieu, Julien Knebusch, Véronique Le Ru, Emmanuel Lozerand, Manuel Silvério Marques, Marco Menin, Fabrice Nowak, Annie Rizk, Martine Sagaert, Zuzanna Sanches, Marion Simonin, Aline-Laure Strebler, Paolo Tortonese, Bérengère Voisin

Ouvrage publié avec le concours de l’Associação Portuguesa de Estudos Franceses, de l’Universidade de Lisboa, Centre for English Studies et Faculdade de Letras, de la Fondation pour la Science et la Technologie (Portugal) et de Narrative & Medecine.

 

Les Éditions Lambert-Lucas
Spécialisées en sciences du langage, les Éditions Lambert-Lucas ont été créées en 2004 dans le but de rééditer des classiques de la lin- guistique devenus introuvables et d’éditer thèses, synthèses, recueils thématiques et actes de colloques. Elles publient une vingtaine de titres par an et sont distribuées par Daudin.
CONTACT PRESSE – LIBRAIRIE : GENEVIÈVE LUCAS • 06 88 29 04 14 • genevievelucas@free.fr



La mésologie, un autre paradigme pour l’anthropocène ?

 

Nous sommes entrés dans une ère où les effets de l’action humaine sur la planète deviennent géologiquement significatifs. Quelle que soit la date à laquelle il est possible de faire remonter cette nouvelle ère, les bouleversements sont d’une ampleur inédite et potentiellement irréversibles à l’échelle humaine. Face à ces bouleversements, la mésologie telle que repensée à travers les recherches du géographe orientaliste Augustin Berque invite à un nouveau paradigme, dépassant le dualisme mécaniste qui a fondé la modernité. Comment les sciences actuelles – celles dites exactes autant que les sciences humaines et sociales – peuvent-elles s’en nourrir pour repenser les interactions entre la planète et les êtres humains et proposer des perspectives à notre société actuelle et à venir ? Telle est la question à laquelle cet ouvrage cherche à apporter des réponses. Organisé autour de trois thématiques (« Notions et théories de la mésologie », « Champs du déploiement de la mésologie », « Mutations des milieux humains et non humains »), il reprend les interventions et les synthèses des débats du colloque La mésologie, un autre paradigme pour l’anthropocène ? qui s’est déroulé au château de Cerisy-la-Salle du 30 août au 6 septembre 2017 autour des travaux d’Augustin Berque.

DIR.: MARIE AUGENDRE, JEAN-PIERRE LLORED, YANN NUSSAUME
SORTIEEN LIBRAIRIE 11 AVRIL 2018
Hermann éditeur
416 pages – 15×23 cm – 32 €
DATE DE PUBLICATION : 11 AVRIL 2018
COLLECTION  COLLOQUE DE CERISY
ISBN : 978 2 7056 9567 5

http://www.editions-hermann.fr/5278-la-mesologie-un-autre-paradigme-pour-lanthropocene-.html




Histoire des sciences et des savoirs

Les Rendez-vous de l’histoire de Blois. Les trois tomes de l’« Histoire des sciences et des savoirs », dirigée par Dominique Pestre, marient avec bonheur rigueur et liberté. Impressionnant.
 
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/10/01/le-genome-des-sciences-decrypte-par-l-historien_4779366_3260.html#Gw0gFHFwYyGhZmX7.99
 
 
Histoire des sciences et des savoirs.
Tome I : De la Renaissance aux Lumières ;
tome II : Modernité et globalisation ;
tome III : Le siècle des technosciences, sous la direction de Dominique Pestre, Seuil, « Science ouverte », 516 p., 38 € chaque volume (en librairie le 15 octobre).
 



MACHINES À VOIR. Pour une histoire du regard instrumenté (XVIIe-XIXe siècles)

Anthologie établie par Delphine Gleizes & Denis Reynaud.

Qu’est-ce qu’un microscope à atomes crochus ? À quoi sert un téléchromophotophonotétroscope ? Comment l’historioscope permet-il de remonter le temps ? Quelle est la di érence entre un panorama et un diorama ? Qui le premier parla de télévision ? Pourquoi le fantascope a-t-il prospéré pendant la Révolution ? On trouvera les réponses à ces ques- tions et bien d’autres encore dans cette anthologie, savamment annotée et copieusement illustrée. Plus de 200 textes présentent presque autant de machines optiques réelles ou imaginaires.
C’est une histoire du regard pendant les deux siècles qui ont précédé l’invention du cinéma que propose ce livre. Ou plus exactement une histoire de la façon dont divers instruments ont changé notre façon de voir le monde et de nous voir nous-mêmes. Ces « machines à voir » ont rarement connu un succès commercial durable, mais ce sont aussi et surtout de merveilleuses « machines à écrire » qui ont stimulé l’imagination d’auteurs, écrivains et philosophes divers, à découvrir ou à redécouvrir ici.

ProgrammeAnticipation(1)




« Des miroirs et des alouettes » de Lionel DUPUY

Vient de paraître le premier roman d’un géographe :

Des miroirs et des alouettes de Lionel DUPUY aux éditions La Ligne d’Erre. Il s’agit du premier volume d’une trilogie où l’auteur transpose de manière romanesque un certain nombre de ses interrogations et recherches universitaires sur la représentation de l’espace et des lieux dans la littérature :
lalignederre.blogspot.com
Ce roman propose une écriture qui dépasse les cadres classiques de la narration. Composé de récits enchâssés et de franchissements métaleptiques qui déroutent volontairement le lecteur dès les premiers chapitres, le roman opère une mise en abîme qui vise à interroger l’acte d’écriture, les doutes qui peuvent accompagner celui qui compose une oeuvre romanesque où les références sont multiples, de sorte que la question de savoir qui écrit vraiment parcourt tout le récit. Il s’agit donc d’un voyage imaginaire où l’auteur transpose sous forme romanesque une partie de ses travaux universitaires sur l’imaginaire géographique tel qu’il se déploie dans certaines fictions littéraires. »




Kaléidosciences

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution du blog Kaléidosciences.
 
Il s’agit d’un carnet de veille en Littérature, Arts, Sciences et Techniques, dont le but est de recenser les informations relatives à ce champ d'étude et de mettre en relation les principaux acteurs du domaine, par le biais d'un annuaire, et d'une bibliographie participative et très brièvement commentée de corpus critiques.
 
Créé par Elsa Courant, le blog est hébergé par la plateforme Hypothèses et soutenu par l'ENS Ulm.
Il est disponible à l'adresse suivante : https://kaleidosc.hypotheses.org



Soirée de lancement d’une nouvelle collection jeunesse – 20 mai 2017

Cette nouvelle collection de petits romans portant sur les collections et savoirs naturalistes qui vous invite à découvrir différents muséums de France en suivant les pas de Zoé, Alice et Clarence.

La sortie en librairie des 6 premiers titres est prévue pour
le 18 mai 2017.

La soirée de lancement de la collection aura lieu au Muséum de Toulouse le 20 mai 2017 pendant la « Nuit des musées » de 19h à 1h du matin.
Par Laurence Talairach & Titwane

L’accroche :
La nuit tombe ? Alors partez sur les traces de Zoé, Alice et Clarence
pour visiter clandestinement les musées de sciences… Non seulement vous allez découvrir les trésors et les secrets de ces lieux magiques, mais vous allez aussi vous plonger dans la compréhension du monde du vivant et croiser les hommes qui veillent sur ces richesses !
Cette collection de petits romans illustrés portant sur les musées de sciences et les lieux de savoirs naturalistes est destinée à de jeunes lecteurs (8/11 ans). Elle vise à leur donner le goût de la lecture à partir d’aventures qui leur présentent le monde des musées vu par les coulisses, et mettant
en scène l’importance des missions et des collections de ces établissements.




Res Futurae, 16, 2020 : « Fictions de mondes possibles : les formes brèves de la science-fiction »

Sous la direction de Jean Nimis et Yves Iehl.

Les formes brèves (récit ou épisode de série TV) qui mettent en jeu la science-fiction présentent l’intérêt de déployer des univers possibles sous une forme kaléidoscopique. Ainsi, notre « habitation dans le monde » se trouve interrogée par la multiplication de ces points de vue du futur et des « perspectives anticipatrices » qui en proposent un aperçu.

Le dossier « Fictions de mondes possibles : les formes brèves et la science-fiction » publie sept articles issus des travaux d’un séminaire qui s’est tenu avec constance, cinq années durant, à l’université Toulouse Jean-Jaurès dans le cadre de l’équipe IRPALL. Son propos consistait à scruter, dans ces corpus multiculturels,

comment le récit bref de science-fiction ou d’anticipation peut, à certaines périodes bien précises, refléter les visions, les problèmes et les conflits d’un monde en crise, notamment à partir des épisodes saillants de tension et de crispation qui ont marqué le xxe siècle et le début du xxie siècle. (IRPALL, séminaire « Fictions de mondes possibles », université Toulouse Jean-Jaurès, cadrage 2015-2016)

Numéro en ligne: cliquez ici




Les Plis de la mémoire

Les éditions PlasticitéS présentent une nouvelle collection d’e-books ayant pour vocation de publier les travaux aboutis de nos auteurs. Vient de paraître la version numérique du premier numéro thématique hors-série de la revue PLASTIR publié en version papier et en e-book.
Cet ouvrage collectif s’intitule Les plis de la mémoire.
Il comprend des textes originaux de Remo Bodei, Joseph Brenner, Georges Chapouthier, Jean-Marc Chomaz, Corina Crainic, Marc-Williams Debono, Babacar Mbaye Diop, Astrid Guillaume, Jean-Pierre Luminet, Michel Maffesoli, Edgar Morin et Bernard Troude.
Version papier publiée dans le cadre de La Science de L’art 2015 sur les Presses de Desbuis Grésil en Novembre 2015 (144 p, ISBN 978-2-9554541-0-7). Version numérique consultable en ligne sur notre site : Les plis de la Mémoire (ISBN 978-2-9554541-1-4).



Parution du n°46 de la revue PLASTIR

Sommaire :

-un essai de Benoît Virole sur la littérature en temps de guerre

-une approche anthropo-biologique des limites plastiques du corps hybride par Judith Nicogossian

-une nouvelle analyse des modèles scientifiques face au cartésianisme par l’épistémologue Abdelkader Bachta

-une approche intimiste très fouillée des rapports entre l’art digital d’Yvaral et la musique minimaliste, menée par Frédéric Rossille.

http://www.plasticites-sciences-arts.org




Plasticités Sciences Arts

Plasticités Sciences Arts Homepage
Sommaire de la Revue

Parution du n°39 de la Revue Transdisciplinaire de Plasticité Humaine PLASTIR

Plastir tente de se faire l’écho de l’ineffable dans ce numéro qui accueille l’oeuvre immense du peintre yoel tordjman mise en scène de façon quasi-hypnotique par Nathalie Roudil-Paolucci de l’Institut Noésis. Esthétique toujours, mais de la performance et des imaginaires cette fois, avec le fruit des rencontres du duo Hantu formé par Pascale Weber et Jean Delsaux, suivi de deux interrogations fondamentales: l’une sur le bonheur chez Wittgenstein a la lumière du Tao menée par le philosophe Claude Berniolles, et l’autre sur l’engagement des hommes au nom d’une instance supérieure (Anthony Judge).

Egalement à découvrir la constante mise à jour du site de PSA: Actualités, Notes de lecture, Nouveaux liens Transdisciplinaires, Annonces d’évènements ou de Conférences.

Just published, the n°39 of the Transdisciplinary Review of Human Plasticity PLASTIR

Plastir tries to echo the unspeakable in this issue which the immense work of the painter Yoel Tordjman staged in a quasi-hypnotic way by Nathalie Roudil-Paolucci from the Institute Noesis. Aesthetics always, but of the performance and the imaginary this time, with the fruit of the meetings of the duet Hantu formed by Pascale Weber and Jean Delsaux, followed by two fundamental questioning: the one on the happiness at Wittgenstein in the light of the Tao by the philosopher Claude Berniolles, and the other one on the commitment of men in the name of a higher order (Anthony Judge).

Also to see the constant update of the PSA website : news, reading notes, publications, new TD links, announce of events or conferences.

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