La Poésie scientifique

La poésie scientifique et le projet Euterpe, une émission de radio par Muriel Louâpre et Hugues Marchal sur ALIGRE FM.




Savoirs en récit I et II

NOUVELLES PARUTIONS

Presses Universitaires de Vincennes

Collection « Manuscrits Modernes »
dirigée par Béatrice Didier, Anne Herschberg Pierrot, Jacques Neefs

SAVOIRS EN RECITS I
Flaubert : la politique, l’art, l’histoire

Anne Herschberg Pierrot et Jacques Neefs, Savoirs en récits,
Anne Herschberg Pierrot, Flaubert, la politique, l’art et l’histoire
Françoise Mélonio, Flaubert, « libéral enragé » ?
Nicolas bourguinat, Quelques réflexions d’historien sur SalammboÌ‚
GiseÌ€le Séginger, Écrire l’histoire antique. Le défi esthétique de SalammboÌ‚
Florence Vatan, Lectures du merveilleux médiéval : Gustave Flaubert et Alfred Maury
Marie-Eve Thérenty, Flaubert et l’histoire littéraire
Pierre-Marc de Biasi, Le musée imaginaire de Gustave Flaubert
Nicole Savy, Arroi et désarroi : Flaubert et la tentation de l’art dans L’Éducation sentimentale

SAVOIRS EN RECITS II
Éclats de savoirs: Balzac, Nerval, Flaubert, Verne, les Goncourt

Jacques Neefs, Savoirs en morceaux, savoirs en récits
Stéphane Vachon, Balzac, la science et Flaubert
Jean-Nicolas Illouz, Les religions de Nerval
Bertrand Marchal, Savoirs, mythes et religions dans Hérodias
Cécile Matthey, Itinéraire d’une croyance : Hérodias
AgneÌ€s Bouvier, L’orgie des savoirs : le festin de SalammboÌ‚ et le Banquet des savants
Sarga Moussa, Flaubert et Du Camp au désert
Jacques Noiray, Le traitement des savoirs dans L’IÌ‚le mystérieuse
Jean-louis Cabanès, Collages et éclats de savoir dans le Journal des Goncourt

«MANUSCRITS MODERNES»
ISBN 978-2-84292-242-9 ISSN 0985-4894 192 p., 22 €

Dans le premier volume, des critiques littéraires et des historiens interrogent les relations entre l’œuvre de Flaubert, l’histoire de la pensée économique et politique, et les enjeux des disciplines qui se forment ou se transforment au xixe sieÌ€cle : l’histoire, l’histoire littéraire, l’histoire de l’art et ces lieux nouveaux de diffusion des savoirs que sont les musées.
Textes réunis et présentés par Anne Herschberg Pierrot.

«MANUSCRITS MODERNES»
ISBN 978-2-84292-243-6 ISSN 0985-4894 176 p., 21 €

Le deuxieÌ€me volume présente différentes explorations des savoirs au xixe sieÌ€cle : avec Balzac la recherche d’un absolu qui se dérobe ; avec Nerval la queÌ‚te mélancolique de la multiplicité des dieux ; avec Flaubert les investigations sur les mythes, les religions, l’Orient et l’Antiquité ; avec Jules Verne l’épos d’un savoir amer, d’un secret pulvérisé ; avec les Goncourt la mise en fragments de leur temps.
Textes réunis et présentés par Jacques Neefs.




Conférence de Stéphanie Dord-Crouslé : Bouvard et Pécuchet, une « encyclopédie critique en farce » à l’époque du positivisme : problèmes généraux et cas particulier du magnétisme

Dans le cadre du séminaire de recherche organisé par l’équipe Traverses 19-21 et coordonné par Lise Dumasy sur : Positivisme, scientisme, darwinisme dans la littérature et les sciences sociales depuis la seconde moitié du XIXe siècle : triomphe et contestations,
La conférence de Stéphanie Dord-Crouslé, Agrégée, chargée de recherche au CNRS, à Lyon, dans le laboratoire LIRE :
Bouvard et Pécuchet, une «encyclopédie critique en farce» à l’époque du positivisme : problèmes généraux et cas particulier du magnétisme
aura lieu
mercredi 28 mai 2008 de 17h30 à 19h00
à la Maison des Langues et des Cultures de l’Université Stendhal Grenoble 3,
salle des Conseils, au 2e étage, salle 218
(campus universitaire, tram A ou B, arrêt « Bibliothèques universitaires »)

À sa mort, le 8 mai 1880, Flaubert laisse un roman inachevé : Bouvard et Pécuchet. La rédaction de cet ouvrage a presque entièrement occupé la dernière décennie de son existence, en plein cœur de la grande période positiviste et scientiste qui couvre la seconde moitié du XIXe siècle. Pour analyser la manière singulière dont Flaubert s’est affronté aux savoirs dans sa dernière œuvre, une œuvre qu’il a lui-même qualifiée de « testament », il faudra expliquer la position générale qu’occupe la science dans la pensée et la pratique de l’écrivain. Ceci permettra de mieux saisir le statut particulier de Bouvard et Pécuchet, roman que son auteur définissait comme « une encyclopédie critique en farce », un roman qui met en scène deux personnages aux prises avec la science. Une fois les problèmes généraux posés, on s’arrêtera plus spécialement sur le traitement ambigu que reçoit un savoir particulier dans le roman, à savoir le magnétisme.

Ancienne élève de l’ENS (Ulm), agrégée, Stéphanie Dord-Crouslé est chargée de recherche au CNRS, à Lyon, dans le laboratoire LIRE (Littérature – Idéologies – Représentations, XVIIIe-XIXe siècles ; équipe ENS LSH XIXe siècle). Spécialiste de Flaubert, auteur d’une thèse portant sur la genèse de Bouvard et Pécuchet, elle a édité deux de ses romans dans la collection GF chez Flammarion, son Voyage en Orient chez Gallimard en collaboration avec Claudine Gothot-Mersch (prépublication du texte à paraître prochainement dans la « Bibliothèque de la Pléiade » : Œuvres complètes, tome II), et prépare pour la même collection l’édition de Trois Contes en collaboration avec Pierre-Louis Rey. Elle a rédigé un ouvrage de synthèse sur le roman posthume (Bouvard et Pécuchet de Flaubert, une « encyclopédie critique en farce », Belin, 2000), ainsi que de nombreux articles sur cet auteur. Elle dirige actuellement un projet d’édition électronique des dossiers documentaires de Bouvard et Pécuchet, financé par l’ANR (Corpus, 2007). Elle travaille aussi sur la question des savoirs dans le roman catholique (1801-1891), collabore à l’édition électronique des journaux d’Alexandre Dumas et codirige la livraison annuelle de la Bibliographie du dix-neuvième siècle (Presses de la Sorbonne Nouvelle).
Contact: Stephanie.DordCrousle@ens-lsh.fr




Cartographie de La Comédie Humaine

Les mathématiques et la recherche balzacienne. Un groupe d’étudiants de l’Institut de Mathématiques Appliquées a construit sur ce sujet (les lieux chez Balzac) un mémoire-projet sous la direction de Narendra Jussien, Ecole des Mines de Nantes. Mis en ligne, ce travail permet maintenant de visualiser ces informations sur des cartes. Le point d’entrée principal :
http://hbalzac.free.fr/lieux.php




Champ épistémique

Un champ épistémique est une aire de la connaissance structurée par un savoir particulier, lequel se forme indissociablement par l’articulation d’un projet cognitif(des concepts, des hypothèses, des représentations structurées) et d’un ensemble de pratiques.

Le «champ épistémique» en général = tout le domaine de la connaissance quand celle-ci s’efforce de construire des représentations validables par l’expérience et l’analyse.




An Aquarium. Poems by Jeffrey Yang

«Jeffrey Yang’s witty, glitzy, erudite and musical ichtyographic extravaganza is the best bestiary since Lawrence and the snazziest first book in years» (Eliot Weinberger)
Graywolf Press, Saint Paul, Minnesota.




Trivialité

Monsieur YVES JEANNERET : « Penser la trivialité« .
Prochaine séance du séminaire « Nouvelles frontières, nouveaux objets »
Mercredi 4 février de 14 à 17 heures en salle F01 de l’ENS LSH.

Professeur à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Paris IV-Sorbonne, Lille 3, membre du laboratoire Culture et communication, directeur de recherche dans le programme de doctorat international Muséologie, médiation, patrimoine, Yves Jeanneret mène en dirige des recherches sur la circulation des savoirs, l’écriture, les transformations médiatiques et l’épistémologie de sciences sociales.
Enseignant – Chercheur / Professeur d’Université Responsable de la mention de Master Stratégie du développement culturel Membre du Collège des études doctorales Membre du Conseil scientifique.
Yves Jeanneret conduit des recherches sur la trivialité des objets culturels, c’est-à-dire leur mode de circulation, d’appropriation et de légitimation dans la société (communication scientifique, traditions littéraires, messages quotidiens, discours médiatiques, supports et formes de la réécriture). Il a publié, entre autres, Ecrire la science (PUF, 1994) et L’Affaire Sokal ou la querelle des impostures (PUF, 1998).

Joëlle Le Marec, responsable scientifique du cluster « Enjeux et représentations de la science, de la technologie et de leurs usages ».
Prière de confirmer votre présence par retour de courriel avant le 15 janvier 2009.

Ludivine Raimondo
Chargée de projet clusters de recherche SHS
Bureau R308
ENS LSH
15, parvis René Descartes
BP 7000
69342 LYON cedex 07
Tél. : 04 37 37 62 68
Mail : ludivine.raimondo@ens-lsh.fr




Prints and the Pursuit of Knowledge in Early Modern Europe

September 6–December 10, 2011

Prints and the Pursuit of Knowledge features a rich display of prints, books, maps, and scientific instruments exploring the role of celebrated artists in the scientific inquiries of the 16th century. On view on the fourth floor of the Arthur M. Sackler Museum (Harvard)




Les Dangers de la Science

Au XIXe siècle existaient de nombreuses publications de vulgarisation scientifique. Elles comprenaient parfois des fictions et souvent des illustrations saisissantes. Parmi les titres, retenons La Science Populaire dont 154 numéros sont disponibles sur Gallica (http://bit.ly/upa2S0). Dirigée par Adolphe Bitard (http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Bitard), inlassable créateur de revues de vulgarisation (La Science Illustrée ou encore Le Musée universel et auteur de Les principales découvertes et inventions dans les sciences, les arts et l’industrie http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k374549/f3.image), la revue hebdomadaire présente sur chaque couverture une illustration pleine page inspirée soit de l’histoire des sciences et des découvertes soit de l’actualité (notamment des explorations géographiques).
Petit tour d’horizon des dangers de la science mis à la Une de la Science Populaire.

Retrouvez Ferocias dans son blog ArcheoSF http://archeosf.blogspot.com/




Roman préhistorique et darwinisme : amour impossible ou mariage blanc ? par Marc Guillaumie

Conférence donnée dans le cadre du séminaire de recherche : « Positivisme, scientisme, darwinisme dans la littérature et les sciences sociales depuis la seconde moitié du XIXe siècle : triomphe et contestations », organisé par l’équipe Traverses 19-21 et coordonné par Lise Dumasy.

Mercredi 18 juin 2008, de 17h30 à 19h00, à Grenoble, Maison des Langues et des Cultures,
salle des Conseils, au 2e étage, salle 218
(campus universitaire, tram B ou C, arrêt « Bibliothèques universitaires »)

Résumé : Depuis quelques années, la mise en scène de la Préhistoire suscite un intérêt renouvelé. Les fictions, et particulièrement les images et les romans préhistoriques du XIXe siècle, sont analysés et critiqués par des spécialistes de disciplines diverses. Le « darwinisme » simpliste du roman préhistorique est souvent moqué. Très peu de critiques ont remarqué qu’en réalité, ce roman n’est pas darwinien.
En dépit des intentions affichées par les auteurs, on doit constater dans les romans la présence obligée de scènes, de personnages, de motifs qui révèlent des postulats incompatibles avec le darwinisme. Les causes de ce fait sont d’une part les nécessités romanesques intrinsèques (le roman est incompatible avec l’illustration de la théorie darwinienne), d’autre part la concurrence, au sein des romans, de théories biologiques quelles qu’elles soient avec des valeurs spirituelles ou des enjeux politiques modernes, très éloignés du darwinisme.
Cela nous conduit à nous interroger sur les valeurs et enjeux d’aujourd’hui, dans des fictions préhistoriques contemporaines aussi peu darwiniennes que celles de jadis ; sur le regard rétrospectif que notre époque porte sur le XIXe siècle ; sur ce que le roman préhistorique dit vraiment : quelle(s) idéologie(s) illustre-t-il en réalité, sous le nom de « darwinisme » ?

Marc Guillaumie vit et enseigne en Limousin. Il participe aux travaux de l’équipe d’accueil Espaces Humains et Interactions Culturelles de la faculté des Lettres de Limoges. Il travaille depuis de nombreuses années sur le thème des récits et de l’imaginaire suscités par la Préhistoire, auxquels il a consacré sa thèse (2000), publiée en 2006 par les Presses Universitaires de Limoges (PULIM) sous le titre Le Roman préhistorique : essai de définition d’un genre, essai d’histoire d’un mythe.




Scientific Poetry

Yasmine Haskell, auteur de Loyola’s Bees, Oxford University Press, 2004 . Entretien sur la poésie scientifique, objet du livre, depuis l’Antiquité, en particulier dans la poésie latine moderne.

«Were Jesuits conscious of creating their own ‘tradition’ in didactic poetry? Yasmin Haskell investigates…
The existence of hundreds of early modern didactic poems in Latin – poems teaching every conceivable branch of philosophical, scientific, social, and cultural knowledge – had intrigued me ever since I first read about the phenomenon in the introduction to James Naiden’s edition of Buchanan’s Sphaera, a sixteenth-century poem on astronomy. My doctoral thesis – written in Australia – dealt with the Italian Renaissance portion of this material, with poems that were relatively well known. It was only after I moved to Cambridge in 1995, and began exploring the libraries of England and Europe, that I had a presentiment of the untold treasures that lay submerged with the shipwreck of the Western didactic genre, a once proud vessel that had cruised the centuries from antiquity to Enlightenment, but had ultimately foundered on the rocks of Romanticism. »




Bodies of Knowledge: anatomy, complexity and the invention of organizational systems, 1500-1850

Appel à contribution
Date limite : 1 février 2010

Bodies of Knowledge: anatomy, complexity and the invention of organizational systems, 1500-1850

Beginning with the remarkable work of Andreas Vesalius (1543), anatomists sought to create new narrative arrangements that mimicked the internal organization of the body. In the years following the publication of Vesalius’ systematic arrangement of anatomical narratives provided an opportunity for examining avariety of topics across many disciplines. As a result, many authors adopted the anatomy as a means of describing/mapping the structural particulars of nearly every imaginable subject. In an attempt to assign meaningful connections to the seemingly discrete phenomena of the ‘rational’ cosmos, scientists, philosophers and artists looked to the human body as an organizational reference, citing the internal structure of the human body as a prime example of an integrated system. The body, they argued, was an enclosed space (delineated by the flesh), making the investigation of its inner structure relatively straightforward. What they discovered inside the human body, however, was a degree of complexity previously unsuspected. In the attempt to arrange distinct parts/organs of the
body into groups according to their specialized, collaborative functions, anatomists exposed the limitations of traditional modes of scientific narration. Faced with mounting complexities, they tried to describe the human body as an order of simple and distinct parts that could be arranged into increasingly compounded configurations (systems). Taken
together, these systems contributed to the integrity (interrelatedness) of the physical whole.

To give an account of such complex, trans-spatial associations required the development of new forms of scientific description: cross-referenced, digressive narratives that could accommodate the non-linear arrangements of systematic embodiment. Anatomists sought to explain the body’s inner structure by dividing/dissecting it (both abstractly and physically) into distinct parts and by creating ‘textual maps’ of the
coherences of “Structure,” “Action,” and “Use” that they discovered between individual components (to arrange internal organs according to the ‘physical logic’ of structural and functional relation.

With the concurrent rise of anatomical and mathematical science in the sixteenth and seventeenth centuries, understandings of the divisibility of matter––theoretical and actual––arrived at a kind of observational and experimental depth, conceived most often in terms of mathematically divisible space. Quite naturally, the intellectual dissection and mapping of human knowledge followed in the wake of these advancements. The resulting shift toward systematic arrangements of information (organizational schemes of such important characters as Bacon, Descartes, Leibniz, Newton, and Bayle. By the late eighteenth and early nineteenth centuries (particularly in the works of Chambers, d’Alembert, Condorcet, Linnaeus, Erasmus Darwin, and Lamarck, among others), the narrative logics of systematic organization dominated the
various approaches employed by philosophers and scientists to arrange the scattered contents of the universe in a single, unified, branching system––thereby giving rise to the construction of a changing radically the way that we think about the universe and human understanding.
For the purposes of this collection, we seek essays that consider the influence of anatomical science and/or early modern theories of the body on the ‘artificial’ organization of knowledge and the world (1500-1850). We are mindful of opening this discussion to include emerging Atlantic considerations, including the application of systematic organization to ‘New World’ contexts. We are eager to entertain abstracts that explore the manner in which colonization of the Americas, Africa, and the Caribbean was influenced by emerging organizational systems (taxonomies of knowledge) in Europe. In addition to the themes listed above, proposals should cover a broad range of topics, from an expansive list of disciplines : Mikrokosmografia (1615). In short, systematic organization resulted from effortsesprit de système) took shape in thebody of knowledge by functional (rather than syllogistic) relation ”¢

Scientific Materialism between the sixteenth and seventeenth centuries.

The body as a central reference for the theoretical construction of
Ӣ

Body as an Organizational Metaphor
Ӣ

Encyclopedism and the Body of Knowledge
Ӣ

Bodily Systems, Systematic Classification and the Evolution of Species
Ӣ

Complexity, Logic and ‘Systematic’ Arrangements of Knowledge
Ӣ

Body as a cartographic metaphor / Cartography as a metaphor of the body
Ӣ

Atlantic Circulation as a metaphor of Systematic Unity
Ӣ

The Classification of Bodies in the ‘New World’
Ӣ

The Influence of Taxonomies on Artistic Representation
Ӣ

Politics of the Body/Body Politics in the Enlightenment
Ӣ

Comparative Anatomies and the Categorization/Hierarchy of Knowledge
Keywords & Key Phrases:

System(s)

Systematic

Body/Bodies of Knowledge

Spatial Organization [of Knowledge]

Complexity

Physical Logic/Logic of Physicality

Aesthetics of System

Textual Mapping

Artistic Representations of the Body

Important Figures (include, but are not limited to):

Andreas Vesalius

Leon Battista Alberti

Albrecht Dürer

Piero della Francesca

Helkiah Crooke

Leonardo da Vinci

Heinrich Cornelius Agrippa

Peter Ramus

René Descartes

Baruch Spinoza

Francis Bacon

Rembrandt van Rijn

Frans Hals

Thomas Hobbes

Gottfried Wilhelm Leibniz

Isaac Newton

Bernard de Mandeville

Pierre Bayle

Ephraim Chambers

Julien Offray de La Mettrie

Bernard le Bovier de Fontenelle

Jean-Antoine Nicolas de Caritat, Marquis de Condorcet

Jean le Rond d’Alembert

Denis Diderot

Carl Linneaus

Georg Wilhelm Friedrich Hegel

Erasmus Darwin

Jean-Baptiste Lamarck

Charles Darwin




Sociocritique

Le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des
textes
(CRIST) vient de mettre en ligne son nouveau site.




Darwin a 200 ans

Une multitude d’institutions dans de nombreux pays célèbrent ce mois-ci le 200ème anniversaire de Darwin — avec des enjeux scientifiques considérables mais également des résonances politiques et sociales très importantes.

En France:

http://paris.evous.fr/Charles-Darwin-200-ans-et-pleins-d,2891.html

Au Canada:

http://archives.radio-canada.ca/sciences_technologies/sciences_naturelles/dossiers/3679/

Aux États-Unis (entreprise militante de Richard Dawkins):

http://richarddawkins.net/article,3523,Darwin-200,Focus-Magazine-Richard-Dawkins-PZ-Myers-Carl-Zimmer-Steve-Jones

Un numéro spécial de Scientific American:

http://www.sciam.com/sciammag/?contents=2009-01




Journée «Sources numériques» en histoire des sciences

Usages des sources numériques en
histoire des sciences et des techniques


Cité des sciences et de l’industrie
Mardi 18 septembre 2007

L’utilisation des sources numériques pour la recherche en histoire des sciences et des techniques, et au-delà en sciences humaines et sociales, augmente de jour en jour. La mise en ligne de corpus de documents numériques (manuscrits, cartes, photographies, herbiers, etc.), de bases de données textuelles ou iconographiques, d’instruments de recherche archivistiques entraîne des modifications profondes dans la pratique de la recherche.
Les méthodes et outils développés dans ce cadre permettent en effet à différents publics de partager en ligne des ressources textuelles et visuelles dont il faut assurer la pérennité à l’intérieur d’environnements évolutifs.
Le travail entrepris en commun par des chercheurs, des bibliothécaires, des archivistes et des informaticiens permet de poser de nouvelles questions et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Lors de cette journée d’études seront présentés différents projets portés par le pôle Histoire des sciences et des techniques en ligne du Centre Alexandre-Koyré/CRHST, ou par des chercheurs d’horizons variés.

Organisation : Pôle Histoire des Sciences et des Techniques en Ligne ( www.hstl.crhst.cnrs.fr)
Centre Alexandre-Koyré / Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques (EHESS-CNRS-Cité des
sciences et de l’industrie-Muséum national d’histoire naturelle)
Christine Blondel (chercheur CNRS), Stéphane Pouyllau (ingénieur CNRS), Thérèse Charmasson (conservateur en
chef du patrimoine)
Contacts : christine.blondel@vjf.cnrs.fr ; pouyllau@ivry.cnrs.fr




Buffon et ses lecteurs. Les complicités de l’Histoire naturelle

M. Levacher
Buffon et ses lecteurs. Les complicités de l’Histoire naturelle

Compte rendu publié dans Acta fabula : « Élaboration & réception de l’Histoire naturelle de Buffon : la littérature au service de la science » par Alexandra Borsari.

***

Maëlle Levacher, Buffon et ses lecteurs. Les complicités de l’Histoire naturelle
Paris : Éditions Classiques Garnier, coll. « L’Europe des Lumières », 2011.
398 p.

Prix : 59EUR.

EAN : 9782812402166.

Présentation de l’éditeur : Les approches rhétorique, sociologique et historique sont convoquées au sein d’une étude portant sur trois siècles, pour mettre en lumière des aspects méconnus de l’Histoire naturelle de Buffon: son élaboration et sa réception reposent sur des interactions nombreuses et de natures diverses entre l’auteur et ses lecteurs. Buffon s’inscrit dans le partage d’une communauté culturelle avec son public. L’histoire de l’Histoire naturelle, à bien des égards, est plus riche de la participation de ses lecteurs qu’on ne le pense ordinairement.

Responsable : Michel Delon et Jacques Berchtold (dir. de collection)




Maxime Du Camp réhabilité?

Maxime Du Camp (1822-1894)
par Jacques Lecarme
«C’est entendu : de tous les écrivains ratés du xixe siècle, Maxime Du Camp serait le plus misérable. Son nom ne survivrait dans la mémoire des lettres que par des fautes mémorables. Ami de Flaubert depuis la vingtième année, il n’aurait été qu’un faux témoin, envieux et dénigreur. Après avoir exigé des coupures dans le texte de Madame Bovary (il en fut le premier éditeur dans sa Revue de Paris), après avoir déconseillé la publication de La Tentation de saint Antoine (celle de 1849), il aurait attendu la mort de Flaubert pour révéler – ou pour imaginer – une épilepsie qui serait le principe d’un relatif échec de Flaubert, au regard de l’absolu de son ambition littéraire (Guy de Maupassant lui adressa de très vifs reproches). Dans son grand âge, il dressa un réquisitoire contre l’insurrection de la Commune (1871), Les Convulsions de Paris, et il dénonça même, semble-t-il, un survivant qu’il croyait mort et qui ne bénéficiait pas encore de l’amnistie. Albert Thibaudet, dont on sait la bienveillance à l’égard des écrivains mineurs, n’hésita pas, vers 1920, à traiter le pauvre Maxime de « dernier des derniers », en citant des vers emphatiques de ses Chants modernes. Mais sont-ils si ridicules ? Ils expriment la pensée saint-simonienne d’un interlocuteur du père Enfantin, passionné par l’ouverture du canal de Suez, par les transformations de l’Égypte, depuis les pharaons jusqu’à Méhémet-Ali, et par la maîtrise du monde par la technologie. Un jour, Maxime Du Camp perdit une foi qu’il avait partagée avec Gustave Flaubert : la littérature était un absolu auquel il fallait tout sacrifier, et le monde, un accident tout juste bon à être décrit, c’est-à-dire une illusion. Un jeune mystique du romantisme devint alors un arpenteur de la planète et un démonteur de mécanismes, plus particulièrement attaché aux ressorts et aux rouages de la transmission. En somme, un médiologue sans le savoir. Il se serait perçu plutôt comme un historien du contemporain immédiat, acharné à le rendre intelligible.»
Jacques Lecarme est professeur émérite de littérature française à l’université Paris III. Dernier livre paru : L’Autobiographie, avec Éliane Lecarme-Tabone (Armand Colin, 2004).



«Outils Pour le Traitement de l’Information dans les MAnuscrits modernes». Journée d’étude

Jeudi 6 novembre 2008 à partir de 10h
BnF, site Richelieu, 58, rue de Richelieu, 75002
Salle des Commissions

L’objectif d’OPTIMA (Outils Pour le Traitement de l’Information dans les MAnuscrits modernes) est de créer les outils théoriques et techniques permettant de lever les obstacles matériels et intellectuels qui s’opposent encore à une véritable valorisation des grands corpus de manuscrits modernes qui, pour la plupart, restent inexplorés et à l’état de documents illisibles dans nos grandes bibliothèques européennes. L’outil numérique en a les moyens s’il associe ses ressources à celles d’une méthodologie d’approche du manuscrit moderne, la génétique des textes. Il s’agit de convertir une masse opaque de manuscrits autographes – inédits parce qu’illisibles – en un « avant-texte » transcrit et classé permettant d’interpréter les processus qui ont produit le texte. Le projet est de faire sauter les verrous qui interdisent l’accès à cet énorme gisement de savoirs et de modèles cognitifs que contiennent les « brouillons » de la culture moderne. Le projet s’inscrit donc dans le prolongement des méthodologies en « génétique textuelle » développées à l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM). Le but est de rendre possible une édition hypertextuelle érudite des fonds, mais en privilégiant d’abord la conception et la mise au point des outils numériques fondamentaux qui, à ce jour, font cruellement défaut. L’expérience porte sur plusieurs « grands corpus », comportant des modèles d’écritures diversifiés : à programmation scénarique (Flaubert), à structures séquentielles complexes (Proust, Valéry), à forme combinatoire (« fichier » Braudel).
Le projet s’appuie sur l’excellence et la complémentarité des 5 partenaires qui en constituent le dispositif : 2 équipes sur corpus (l’ITEM et la MSH), 1′ équipe d’archivistes (BnF) et 2 équipes d’informaticiens (le LITIS et le LIPN).




Alain Prochiantz au Collège de France

«Pour Peyret, ce que fait Alain Prochiantz est « de la science continuée par d’autres moyens. Il ne veut pas être pris pour un scientifique « honnête homme » ou un esthète. Il a compris qu’il pouvait faire de la science autrement ». Le scientifique voit dans cette collaboration une manière de rendre compte du caractère poétique de la science. « Il y a une part d’intuition, de rêverie dans la science, même si, à un moment, cela devient de la pure logique. Il y a quelque chose de l’ordre de la littérature. Jean-François me donne cet espace où je peux rêver », avoue Alain Prochiantz. Il le pousse aussi à la lecture intégrale. « Je n’aurais jamais lu tout Darwin sans Jean-François, seulement quelques oeuvres », reconnaît-il. Les livres, toujours les livres. »
Paul Benkimoun, Alain Prochiantz, le rêveur de science. Extrait du Portrait publié dans le journal Le Monde du 4 octobre 2007




Le Vivant et la Machine

La Fabrique du corps humain. La machine modèle du vivant . Actes du colloque de 2009, édités par Véronique Adam et Anna Caiozzo, Édition MSH-Alpes




technologies, media, and Representations in nineteenth-century France and england

The theme of our program of research is technologies and/as media, and their representations in nineteenth-century France and England. This theme brings together isolated research projects on the nineteenth century and it will mobilize ongoing research on interdisciplinary work. Our program of research intends to bridge disciplinary boundaries and linguistic restrictions in order to bring into dialogue seven core members and 10 associated members around three theme-based axes. These axes offer a conceptualization of the key terms found in the title of our program of research (‘technologies’, ‘media’, and ‘representations’). This program of research is concerned with the relations of literature and the arts to the sciences, media, and technology in a period that witnessed the rise of modern science and with it the emergence of a new body of knowledge and its representation in arts and literature. Indeed, a new paradigm shapes the entire nineteenth century’s literary and artistic response to technological and scientific advances.

One of the aims of our program of research is to rethink the habitual narratives of discipline-based approaches to these terms. In fact, the conceptual framework of our research team is based on the idea of tackling multifaceted and complex issues through various disciplines in order to add value to individual perspectives. We intend to overcome the usual limitations resulting from disciplinary and national boundaries and thus address effectively new questions brought to bear as an outcome of our planned activities (monthly meetings and biannual workshops). By considering an array of new ways to explore and communicate about the nineteenth century, our team will contribute to the advancement of knowledge through a key structuring effect built over the two years of the first phase of our project.

Our research team is aware of the slippery nature of attempting to categorize science, technologies, and media from our current perspective since this classification was in the process of taking shape throughout the 19th century. That period saw the rise of competing and contested terminologies, a fact that will itself be problematized in our project, thus engaging directly with the anachronistic aspect of using the terms ‘science’ and ‘technologies’ between the years 1780 to 1900. We believe that our temporal framework (the whole nineteenth century) is justified by the fact that this period was a key turning point in history, and offers an unprecedented opportunity to learn about our present experience of science and technologies from an exploration of the past. The nineteenth century truly began the modern period with the rise of industrialization and the changing face of society, culturally, artistically, and scientifically. The proliferation of new media and technologies in the nineteenth century gives this period some unique resonance with our own current moment in history.

Many experts have established the geographical and political centrality of France and England, and these issues will constitute the natural starting point for further engagement with the globalization aspect of our program of research in a second phase. The interaction of national perspectives will eventually allow our research team to explore expanding our disciplinary and national focus to include other important countries. (Countries such as Germany and the United States seem like a natural fit for a more cosmopolitan approach in a four-year grant for instance.) Thus, our research team is uniquely positioned to bring something new to the study of nineteenth-century England and France in the first phase of our program of research, with the intent to extend it to encompass other countries at a later stage.

Please all direct enquiries to:

Lianne Castravelli

Research Assistant

lianne.castravelli@umontreal.ca




Novembre 2008: «SAVOIRS ET SAVANTS DANS LA LITTERATURE ET LES ARTS»

Comité directeur : Pascale Alexandre, Paris- Est Marne- la- Vallée ; Elisabeth Le Corre, Paris- est Marne- la- Vallée ; Jean- Yves Guérin, Paris III- Sorbonne

L’équipe LISAA de l’université Paris- Est Marne- la- Vallée et l’équipe Ecritures de la Modernité de Paris III- Sorbonne organiseront les 20, 21, 22 novembre 2008 un colloque portant sur les « Savoirs et savants dans la littérature et les arts du XVI° au XX° siècle ».
Envisagée dans une perspective diachronique, cette question permettra
– De s’interroger sur la nature des savoirs représentés à travers toute une galerie de figures proches sans être pour autant identiques (l’écrivain, l’artiste, le philosophe, l’érudit, le professeur, l’intellectuel…). A travers ces figures souvent typifiées, il s’agira de baliser un champ multiforme, d’en faire apparaître les reconfigurations et les évolutions.
– De s’interroger sur le choix d’un tel objet et sur les formes, littéraires et artistiques, choisies pour le mettre en scène.
– D’analyser les modalités et les enjeux de ces représentations, voire auto- représentations, qui vont de la célébration et de l’hommage à la dérision et à la caricature.
– De s’interroger sur le statut et le rôle de ces figures en mettant en corrélation la représentation qui en est donnée avec le contexte historique, social et, plus largement, idéologique, dans lequel elle s’inscrit : à la république des professeurs correspond le personnage de l’instituteur ou du professeur chez des auteurs aussi différents que Barrès, Vallès, Pagnol ou Louis Guilloux.
Ces questions seront abordées dans une perspective pluridisciplinaire. Si la littérature et les arts constituent l’objet principal du colloque, il est évident que l’histoire, l’histoire des idées ou la philosophie apporteront les éléments indispensables pour situer la problématique dans son contexte précis. Les propositions de communications (une page maximum) seront à envoyer, accompagnées d’une courte bio- bibliographie, aux organisateurs avant le 30 janvier 2008 :
Pascale Alexandre, Paris- Est Marne- la- Vallée (pascale.alexandre@univ-mlv.fr)
Elisabeth Le Corre, Paris- est Marne- la- Vallée (e.lc@tiscali.fr)
Jean- Yves Guérin, Paris III (jeanyves.guerin@univ-mlv.fr)




Plasticités

Plasticités Sciences Arts

Sommaire de la Revue

PSA est heureux de vous annoncer que le n°24 de la Revue Transdisiciplinaire de Plasticité Humaine PLASTIR vient de paraître.

PLASTIR aborde en cette rentrée une nouvelle fois les systèmes autopoïétiques et les épistémologies constructivistes grâce à Robert Drury King qui les resitue au travers de la philosophie d’Hegel, de Kant et de Luhman. En écho, deux autres philosophes lui emboîtent le pas, Auguste Nsonsissa qui dissèque l’intersubjectivité introduite par Edgar Morin dans l’évaluation de toute objectivité scientifique, et Mariana Thieriot Loisel qui développe, au travers de son expérience pédagogique dans les milieux défavorisés, une véritable écologie de l’esprit se faisant jour dans les sociétés apprenantes. Enfin, Nicolas Brunelle unira mathématiques et musique au travers de l’oeuvre de Xénakis, après nous avoir brossé leurs parcours croisés et parfois désunis depuis l’Antiquité.
A voir également Mise à jour permanente du site : actualités, notes de lecture, publications, nouveaux liens, annonces de colloques et d’évènements.
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Plasticities Sciences Arts Homepage

Synopsis of the Review

PSA is happy to announce to you that the n°24 of the Transdisciplinary Review of Human Plasticity PLASTIR has just been published.

PLASTIR approaches once again this time the autopoietic systems and the constructivists epistemologies with Robert Drury King who puts in perspective them through the philosophy of Hegel, Kant and Luhman. In echo, two other philosophers answer to him, Auguste Nsonsissa who dissects the intersubjectivity introduced by Edgar Morin into the evaluation of any scientific objectivity, and Mariana Thieriot Loisel who develops, through her teaching experiment in the underprivileged populations, a true ecology of the mind in learning societies. Lastly, Nicolas Brunelle will link mathematical and music through the work of Xenakis, after have brushed to us their cross courses and sometimes divided since Antiquity.

Also to see constant update of the PSA website : news, reading notes, publications, new links, announce of events or conferences.




Proust était un neuroscientifique

«Jonah Lehrer, dans le Prélude de son essai, narre ses débuts de neuroscientifique : jeune laborantin, il mène ses premières expériences, lisant en parallèle Du côté de chez Swann. D’un côté les sciences dures, de l’autre la fiction. Deux univers au mieux parallèles, au pire considérés comme totalement contradictoires, dans leur approche du réel, leurs méthodes, leur intérêt. Jonah Lehrer refuse ces oppositions stériles et montre la « convergence » de la littérature et de la science à travers huit artistes : Walt Whitman (La substance du sentiment) – George Eliot (La biologie de la liberté) – Auguste Escoffier (L’essence du goût) – Marcel Proust (La méthode de la mémoire) – Paul Cézanne (Le processus de la vision) – Igor Stravinski (La source de la musique) – Gertrude Stein (la structure du langage) – Virginia Woolf (L’émergence du soi).»

Christine Marcandier dans Mediapart, 27 avril 2012




Technique et récit

«L’équipe LEPS-STOICA (INSA de Lyon) organise une seconde journée d’études consacrée aux liens entre technique et récit.

La première journée a été l’occasion de découvrir la richesse des acteurs et objets engagés dans les récits sur la technique.

Nous souhaitons poursuivre nos réflexions autour de deux axes complémentaires. D’une part, celui des fonctions opérées par le récit pour « dire » ou « faire » la technique. Si nous savons que le récit constitue une forme de médiation, qu’il joue un rôle considérable en matière d’appropriation, qu’il déresponsabilise… peut-on faire émerger d’autres formes d’implication de la forme narrative ?

D’autre part, comment peut-on penser la technique par le récit ? Si Leroi-Gourhan a fort bien montré que la technique et le langage vont de pair, dans quelle mesure l’approche par le récit permet-elle de
renouveler une vision de la technique qui sorte d’une seule analyse positive ou négative des effets de la technique ?»

Cette journée interdisciplinaire est articulée autour de trois interventions et des échanges qui s’en suivent.

Pour plus de détails :
http://leshumas.insa-lyon.fr/stoica/page.recit2009.html

Retrouvez ces informations sur le site du cluster 14 « ERSTU » : http://erstu.ens-lsh.fr
et à l’adresse suivante : http://erstu.ens-lsh.fr/?p=453




L’ennui, 19e-20e siècles

Colloque international

L’ennui, 19 e-20 e siècles
Approches historiques

Jeudi 29 novembre, vendredi 30 novembre & samedi 1 er décembre 2007

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

organisé par Pascale Goetschel, Christophe Granger, Nathalie Richard & Sylvain Venayre

Centre d’histoire sociale du xx e siècle (Paris 1/CNRS)
Centre de recherche en histoire du xix e siècle (Paris 1-Paris 4)
Centre d’histoire du monde moderne et des révolutions (Paris 1)
Centre Alexandre Koyré (EHESS, CNRS, MNHN)




Des fossiles et des femmes

Remarkable creatures, roman de Tracy Chevalier

In 1810, a sister and brother uncover the fossilized skull of an unknown animal in the cliffs on the south coast of England. With its long snout and prominent teeth, it might be a crocodile – except that it has a huge, bulbous eye.

Remarkable Creatures is the story of Mary Anning, who has a talent for finding fossils, and whose discovery of ancient marine reptiles such as that ichthyosaur shakes the scientific community and leads to new ways of thinking about the creation of the world.

Working in an arena dominated by middle-class men, however, Mary finds herself out of step with her working-class background. In danger of being an outcast in her community, she takes solace in an unlikely friendship with Elizabeth Philpot, a prickly London spinster with her own passion for fossils.

The strong bond between Mary and Elizabeth sees them through struggles with poverty, rivalry and ostracism, as well as the physical dangers of their chosen obsession. It reminds us that friendship can outlast storms and landslides, anger and and jealousy.




«The Media of Life»

THE MEDIA OF LIFE

Concordia University, Montréal

FRIDAY 11 SEPTEMBER 2009
4.30PM, ROOM LB 646
(1400 DE MAISONNEUVE BLVD WEST)

Robert Mitchell

Duke University

«In this talk, I consider the history of the term “media” in the Romantic era, focusing especially on what we would now describe as its biological sense that is, “media” understood as that which surrounds a living being and allows it to survive and thrive. This Romantic–”era sense of media was the consequence of the movement of the term from its “source” in seventeenth and eighteenth century natural philosophy into discussions of both biological and cultural phenomena, yet this vivification of media presented Romantic–”era authors with a narrative dilemma: should life and media be linked by means of narratives of perfectibility that is, were biological and cultural media means for achieving the telos of perfection or should life and media instead by linked through narratives of mediality, within which every apparent end could always become a new means? I discuss three Romantic–”era projects that each sought to address this tension Jean–”Baptiste Lamarck’s zoological philosophy; G. W. F. Hegel’s philosophy of nature; and Mary Shelley’s Frankenstein with an eye toward the implications of these accounts for both our understanding of what “media” meant in the nineteenth century, as well as how we might understand this term today. »




Positivisme, scientisme, darwinisme dans la littérature et les sciences sociales

Séminaire de l’équipe TRAVERSES 19-21 (2007-2008), coordonné par L. Dumasy

Dans le cadre de son programme de recherches : Sciences, techniques, pouvoirs, fictions : discours et représentations, xixe-xxe siècles, l’équipe Traverses 19-21 (Grenoble 3) organise un séminaire de recherche, ouvert à toute personne intéressée, sur :

Positivisme, scientisme, darwinisme dans la littérature et les sciences sociales depuis la seconde moitié du xixesiècle : triomphe et contestations

Les séminaires ont lieu le mercredi de 17h30 à 19h00,
à la Maison des Langues et des Cultures,
salle des Conseils, au 2e étage, salle 218
(1141, avenue centrale – Saint Martin d’Hères)

La première séance aura lieu :
Mercredi 12 décembre 2007 : Nicolas GALLOIS, ATER en sciences économiques, Paris 2 : « Darwinisme et économistes français du xixe siècle: un amour déraisonné ? »

Contact : genevieve.chignard@u-grenoble3.fr

Retrouvez toutes ces informations sur le site du cluster 14 : http://erstu.ens-lsh.fr et à l’adresse suivante : http://erstu.ens-lsh.fr/rubrique.php3?id_rubrique=60




La science de Sherlock Holmes

E. J. Wagner, La science de Sherlock Holmes

Parution : 21 octobre 2012.
La science de Sherlock Holmes – De Baskerville Hall à la Vallée de la peur, la vraie criminalistique derrière les plus grandes affaires du détective mythique
Par E.J. Wagner
Sarah Gurcel (Traducteur), Patrick Rouger (Postfacier)

Paru le: 21 octobre 2011
Editeur: Le Pommier
ISBN: 978-2-7465-0552-0
EAN: 9782746505520
Nb. de pages: 259 pages

Prix éditeur : 22,00€

Si Holmes est avant tout un grand détective, il s’est aussi révélé un grand scientifique, qu’il se mêle de poison, de cendres de tabac ou de traces de pneus.

E. J. Wagner explore cet aspect fascinant de sa carrière en montrant combien ses enquêtes reposaient sur les dernières découvertes scientifiques de l’époque, notamment dans le tout jeune domaine de la science criminelle (la criminalistique), aux ramifications aussi diverses que la médecine légale, l’expertise des écritures, la balistique, l’analyse des empreintes digitales ou la toxicologie…Médecin et grand lecteur de faits divers, Arthur Conan Doyle était en effet particulièrement averti des progrès de la police scientifique de son époque ; ses intuitions se sont d’ailleurs souvent avérées fort justes dans ce domaine.

Sommaire:

DIALOGUE AVEC LES MORTS
CHIENS NOIRS ET FOLKLORE DE CAUCHEMAR
QUAND LA SCIENCE FAIT MOUCHE ET QUE LA MOUCHE FAIT SCIENCE
PROUVER L’EMPOISONNEMENT
LE DETECTIVE ET LES DEGUISEMENTS
LA SCENE DU CRIME SOUS LES FEUX DE L’ECLAIRAGE AU GAZ
LIMAGE DE LA CULPABILITE
COUPS DE FEU DANS LA NUIT EMPREINTES EMPRUNTEES SE SALIR LES MAINS

L’auteur:

E.J. Wagner est historienne du crime. Mystery Writers of America, une association très importante aux États-Unis, qui regroupe de très nombreux auteurs et lecteurs de romans policier a, en 2007, distingué La Science de Sherlock Holmes.

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Sur Detective story, un blog Libération, on peut lire un article sur cet ouvrage.