CALL FOR PAPERS
Biosemiotics: Discussions at the margins
The journal of the Canadian semiotics association, Recherches sémiotiques • Semiotic Inquiry, is planning a special issue on biosemiotics and is actively looking for contributors.
Though its roots are deep, extending back to the ancient Greeks, biosemiotics per se is a fairly recent enterprise. From a discrete word coined in the 60s, to a field cleared in the last decades of the 20th century, biosemiotics has become an established – and growing – interdisciplinary research agenda. An international society, with annual gatherings, and a specialized journal are devoted to the creation, dissemination and discussion of biosemiotic ideas. In his article “The Evolutionary History of Biosemiotics”, Don Favareau1 wonderfully organizes the different moments of biosemiotics into a coherent and compelling whole. This is not to say that the history of biosemiotics is over, or that Favareau claims his account of it to be definitive. Quite the opposite, Favareau closes what we will call the “official” history of biosemiotics, with the following openness:
[A]ll that is now left for me to do as a historian of the project is to welcome all our readers to this thriving young interdiscipline and, on behalf of my colleagues in biosemiotics everywhere, to invite you to actively contribute to its ongoing history.
Such a benevolent invitation cannot be declined, and the Recherches sémiotiques • Semiotic Inquiry journal wishes to play a part in the current developments of the biosemiotic venture.
For this special issue, we wish to explore the margins of biosemiotics. We are searching for contributions that integrate thinkers, references, or fields of research that are not (typically) associated, or that have not (yet) found their way, to biosemiotics. This is basically a dare: a dare to biosemioticians proper, to cast their lines in unfamiliar but auspicious waters; a dare, also to those who have only a limited access to biosemiotics and yet who are concerned by what it has to offer. In other words, we are looking for the minor histories of biosemiotics, the footnotes or appendices that could not have reasonably been added to its “official” history.
Since we are deliberately searching for unexpected propositions, it may seem counter-intuitive to suggest orientations. However, we will happily welcome propositions dealing with, for example:
- – agriculture and the agrifood business (practices both corporatist and marginal, including hunting and fishing);
- – arts (literature, visual arts);
- – biometrics (performance measuring in sports, or security and surveillance devices);
- – environmental policy (logging, mining);
- – health and illness (pharmaceutics, eating disorders, pain, death);
- – neglected figures, including non-Western ones, in the history of meaning in life;
- – recreational drug use, and substance abuse;
- – sexuality and gender;
- – territory (bioregionalism and indigenous land claims);
- – waste (compost, recycling, garbage, waste water).
About the journal
Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry takes the field of semiotics in the broadest sense, to include both the theoretical and empirical study of signs, sign systems and processes, signalling and communicative behaviour, and their foundations: philosophical, biological, social, etc. Its aim is to encourage and disseminate the advancement of knowledge in these areas toward a better understanding of the processes of signification and communication. The journal publishes exclusively original and substantial articles, in English or in French, on topics related to the above domains of research. The journal will include book reviews on publications dealing with semiotics. ISSN: 1923-9920 (digital) 0229-8651 (print).
Calendar
- – Proposals (no more than one page), including a title, a succinct presentation of the argument, a brief bibliography, and a biographical notice, should be received by September 15th 2016.
- – Authors will be notified by October 1st 2016.
- – Contributors will be expected to submit full manuscripts (6000-7000 words) for blind peer
review by April 1st 2017. - – Publication is expected in the first months of 2018.
Send queries and proposals directly to professor Jonathan Hope, semiology program, Université du Québec à Montréal, Canada: hope.jonathan@uqam.ca
1 Favareau, Don. 2006. “The Evolutionary History of Biosemiotics”. In M. Barbieri (ed.), Introduction to Biosemiotics: The New Biological Synthesis. Berlin: Springer, pp. 1-67.
APPEL DE TEXTES
La biosémiotique : discussions aux marges
La revue de l’Association canadienne de sémiotique, Recherches sémiotiques • Semiotic Inquiry, prévoit un numéro thématique sur la biosémiotique, et elle recherche activement des personnes collaboratrices.
Bien qu’elle ait de profondes racines, qui s’étendent jusqu’à la Grèce antique, la biosémiotique demeure une entreprise relativement récente. D’abord un terme discret forgé dans les années 60, puis un champ entier défriché dans les dernières décennies du 20e siècle, la biosémiotique est devenue un programme de recherche interdisciplinaire établi – et en plein essor. Une société internationale, avec des rassemblements annuels, et une revue spécialisée, sont consacrées à la création, la dissémination et la discussion des idées biosémiotiques. Dans son article «The Evolutionary History of Biosemiotics », Don Favareau1 organise les différents moments de la biosémiotique dans un tout cohérent et convaincant. Cela ne signifie pas que l’histoire de la biosémiotique soit achevée, ou que Favareau prétend que le récit qu’il tisse soit définitif. Au contraire, Favareau termine ce que nous appellerons l’histoire « officielle » de la biosémiotique, avec l’ouverture suivante :
Tout ce dont il me reste à faire maintenant comme un historien du projet, c’est d’accueillir tous les lecteurs à cette jeune et prospère interdiscipline, et de la part de mes collègues en biosémiotique partout, de vous inviter à contribuer activement à son histoire en cours.
Une invitation aussi bienveillante ne peut être déclinée, et la revue Recherches sémiotiques • Semiotic Inquiry souhaite jouer un rôle dans les développements actuels du projet biosémiotique.
Pour ce numéro thématique, nous souhaitons explorer les marges de la biosémiotique. Nous recherchons des propositions qui intègrent des penseurs, penseuses, références, ou champs de recherche qui ne sont pas (typiquement) associés à la biosémiotique, ou qui n’ont pas (encore) trouvé leur chemin vers elle. Il s’agit, en somme, d’un défi : un défi lancé aux biosémioticiens et biosémioticiennes, de pêcher dans des eaux peu familières, mais prometteuses; un défi lancé également aux personnes qui n’ont qu’un accès limité à la biosémiotique et qui pourtant se sentent interpelées par ce que la biosémiotique peut offrir. Autrement dit, nous recherchons les histoires mineures de la biosémiotique, les notes de bas de page ou les appendices qui n’ont pas pu raisonnablement se retrouver dans son histoire « officielle ».
Parce que nous recherchons des propositions inattendues, il peut sembler contre-intuitif de suggérer des orientations. Or, à titre d’exemple, nous accueillerons avec plaisir des propositions portant sur :
- – l’agriculture et de l’agroalimentaire (pratiques corporatistes autant que marginales, incluant la chasse et la pêche);
- – les arts (littérature, arts visuels);
- – la biométrique (mesures de performance sportive, dispositifs de sécurité et de surveillance);
- – les déchets (compostage, recyclage, poubelles, eaux usées);
- – les figures méconnues, y compris celles non-occidentales, de l’histoire du sens et du vivant;
- – les politiques environnementales (exploitation forestière et minière);
- – la santé et la maladie (pharmaceutique, troubles d’alimentation, douleur, mort);
- – la sexualité et le genre;
- – le territoire (biorégionalisme, revendications territoriales autochtones);
- – l’utilisation récréative de drogues et les abus.
À propos de la revue
Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry entend promouvoir une conception très large de la sémiotique, comprenant l’étude théorique et empirique des signes, des systèmes de signes et des processus signifiants, des comportements de signalisation et de communication, ainsi que leurs fondements philosophiques, biologiques, sociaux, etc. Son but est de faire avancer et de diffuser la connaissance dans les divers secteurs de la recherche sémiotique, afin de promouvoir une meilleure compréhension des processus de signification et de communication. La revue publie exclusivement des articles originaux et substantiels en français ou en anglais, sur des sujets relevant des secteurs mentionnés ci-dessus. La revue publie aussi des comptes rendus de livres traitant de problèmes sémiotiques ou présentant un intérêt pour la sémiotique.
ISSN : 1923-9920 (numérique) 0229-8651 (imprimé)
Calendrier
- – Les propositions (pas plus qu’une page) incluant le titre, une présentation succincte de l’argument, une brève bibliographie, et une notice biographique, doivent être reçues d’ici le 15 septembre 2016.
- – Les réponses seront acheminées aux auteures, auteurs au plus tard le 1er octobre 2016.
- – Les manuscrits (6000-7000 mots) devront être reçus aux fins d’évaluation par les pairs au plus
tard le 1er avril 2017. - – La publication est prévue pour le début de 2018. Acheminez questions et propositions directement au professeur Jonathan Hope, programme de doctorat en sémiologie, Université du Québec à Montréal, Canada : hope.jonathan@uqam.ca
1 Favareau, Don. 2006. « The Evolutionary History of Biosemiotics ». In M. Barbieri (éd.), Introduction to Biosemiotics : The New Biological Synthesis. Berlin : Springer, pp. 1-67.