Liaisons dangereuses et biologie de l’évolution
Liaisons dangereuses et biologie de l'évolution : compte-rendu du roman Conflits intérieurs d'Éric Bapteste par Pierre-Louis Patoine Et si l'humanité n'était…
Liaisons dangereuses et biologie de l'évolution : compte-rendu du roman Conflits intérieurs d'Éric Bapteste par Pierre-Louis Patoine Et si l'humanité n'était…
Evelyn Dueck, Nathalie Vuillemin (Hg.), « Der Augen Blödigkeit « . Sinnestäuschungen, Trugwahrnehmung und visuelle Epistemologie im 18. Jahrhundert, Heidelberg, Universitätsverlag Winter, 2016.
Cet ouvrage collectif, dont le titre est une allusion à E.T.A. Hoffmann et son Marchand de sable, réunit quinze contributions (en allemand et en français) à un colloque ayant eu lieu à l’Université de Neuchâtel (Suisse) en novembre 2014. Il s’inscrit dans les recherches actuelles menées dans le cadre de la Maison des Littératures et du Laboratoire d’études des littératures et savoirs de l’Université de Neuchâtel sur la vision et l’épistémologie visuelle[1].
Biological Time, Historical Time: Transfers and Transformation in 19th century Literature, Niklas Bender et Gisèle Séginger (dir.), Leyde, Brill | Rodopi,…
Die Pflanzenwelt im Fokus der Environmental Humanities. Le végétal au défi des Humanités environnementales. Deutsch-französische Perspektiven/Perspectives franco-allemandes. Peter Lang, Berlin 2021, 348 pages.Aurélie…
Peut-on penser l’invention intellectuelle par-delà les partages entre science et littérature ? Existe-t-il un art de l’invention commun à toutes les activités créatrices ? Pour cerner ce moment mystérieux qui détermine l’art de trouver, cet ouvrage propose de remonter vers le stade «diagrammatique » de la pensée, avant qu'elle se matérialise dans des chiffres ou des lettres, pour se faire science ou littérature. Saisi au-delà de son usage instrumental, le diagramme est ici considéré comme un outil intellectuel qui ne sert ni à représenter ni à illustrer un phénomène déjà existant mais à faire émerger des possibilités de pensée. Qu’il représente le germe d’une œuvre artistique ou le premier jaillissement graphique d’une future théorie, il joue un rôle décisif dans la fabrique de la pensée à laquelle il fraye un chemin vers la production du nouveau.
La nécessité de nous orienter dans l’espace pour y projeter nos déplacements a donné aux cartes une importance cruciale pour notre existence. Cette impulsion cartographique est ici interrogée par le biais d’aller et retours entre géographie, cartographie et littérature. L’ouvrage interroge l’impulsion cartographique qui nous conduit à dessiner des cartes pour nous orienter dans l’espace et y projeter nos déplacements virtuels. Toute carte est une sorte de diagramme qui modélise l’espace grâce à une présentation spatiale et iconique de ses relations. Or le texte littéraire est aussi un dispositif de modélisation qui exploite les ressources du langage pour faire émerger un temps, un espace, un monde. Plutôt que d’opposer la cartographie des géographes à celle des écrivains, on les aborde ici comme des dispositifs cognitifs qui médient entre l’intelligible et le sensible pour générer à la fois un espace et un savoir sur cet espace
Aurélie Choné, Isabelle Hajek, Philippe Hamman (dir.), Guide des Humanités environnementales, Presses Universitaires du Septentrion, 2016. En dépit de résistances et…
De l’éthique de la vulnérabilité à la phénoménologie des nourritures Si la catégorie de vulnérabilité, grâce aux éthiques du care et…
L’individuation par la lecture L’esthétique de la réception que l’on doit à Hans Robert Jauss visait à donner consistance à…
L’écologie de l’attention comme écosophie de l’interaction L’entreprise d’Yves Citton s’assimile d’abord à une récusation, celle du paradigme économique orthodoxe, incapable…
À François Rastier I La lecture comme fitness Un des grands représentants du pragmatisme américain, Richard Rorty, caractérise l’acte interprétatif par…
L’ouvrage montre superbement qu’il ne saurait y avoir une histoire de l’électricité; c’est l’électricité qui, en tant que charge omniprésente, force sans forme ou «média sans contenu», traverse et transforme l’histoire, passant à travers elle comme une décharge complexe. L'électricité, courant invisible que l’on ne peut épingler sur un point fixe précisément parce qu’elle se dissémine à l’ensemble des domaines d’activité, irriguant chaque secteur en fonction des formes et de la vitesse de transformation qui lui sont spécifiques, en fonction de son historicité propre.
Lynn Margulis n’est pas n’importe qui. Quand elle évoque dans ses «contes» l’univers de la Big Science, c’est en connaissance de cause. Aujourd’hui couverte d’honneurs (ses archives sont conservées à la Bibliothèque du Congrès), elle a dû beaucoup se battre pour conquérir la place distinguée qui lui est désormais reconnue.
Il faut imaginer Alexander von Humboldt et Amédée Bonpland en Laurel et Hardy et Carl Friedrich Gauss en Buster Keaton. La comparaison n’est pas soutenable plus d’un bref moment, évidemment, mais elle permet de traduire un peu de l’impression produite sur le lecteur par le traitement tout à fait extraordinaire que Daniel Kehlmann fait subir à ces admirables savants de la grande époque.
De la génétique à la mécanique quantique, en passant par la thermodynamique, le théâtre d’aujourd’hui parle de science. Dans Science on Stage, from Dr Faustus to Copenhagen, Kirsten Shepherd-Barr propose un panorama critique de ce dialogue contemporain entre la scène et le laboratoire, en le situant dans une tradition bien plus ancienne du personnage scientifique dans le théâtre européen.
Salle pleine. Une audience attentive. Derrière un projecteur de transparents low-tech se tient un jeune homme, presque. Et cela, oui, étonne un peu lorsqu’on se souvient d’avoir été fasciné il y a maintenant presque trente ans par la lecture de son Escher, Gödel, Bach
Présentation de l’ouvrage de Fernand Hallyn, Les structures rhétoriques de la science de Kepler à Maxwell (éd. du Seuil, coll. Des…
«Une étude sur Balzac dans une collection traitant des limites poreuses entre la littérature et la philosophie – cela semble a…
L. Zimmermann LE PARTAGE DU SAVOIR Les Écrivains face au savoir, textes rassemblés par Véronique Dufief-Sanchez, Éditions Universitaires de Dijon, Coll. " Écritures ", 2002.