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Sous la lame, point d’essence ? L’excoriation dans le théâtre de la Renaissance

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Résumé : Théologie, anatomie et théâtre s’affrontent à la Renaissance au sujet de la valeur conférée au corps. Objet de curiosité, d’exploration, de connaissance et d’enseignement, le corps est souvent réduit à une matérialité passive que résume Richard Holmes par cette phrase « Under the knife, there is no self » / Sous la lame, il n’y a point d’essence. En partant du mythe de Marsyas, le premier écorché de l’histoire de la littérature, nous offrons d’explorer comment le théâtre anglais de la Renaissance exploite la mécanique de l’enveloppe externe du vivant dans son exploration d’une subjectivité entre norme et marginalité. Confrontant anatomistes (Vésale, Valverde), peintres (Michel-Ange, David), poètes (Dante) et dramaturges (Shakespeare, Middleton, Preston), cet article montrera la dynamique de dépassement ontologique transgressif caractérisant les diverses représentations de l’expérience excoriative à la Renaissance.

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