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Le Scientifique; entre histoire et fiction

Le Sélectif, sous la direction de Jean-François Chassay Aujourd’hui encore, spontanément, le public conçoit mal qu’on puisse rapprocher disciplines artistiques et disciplines scientifiques, entérinant ainsi implicitement la division entre « les deux cultures » décrétée dans la première moitié du XXe par l’écrivain Charles Percy Snow. Pourtant, depuis toujours, la littérature puise dans l'activité produite dans les laboratoires de recherche des modèles, des formes, des métaphores. Les écrivains s’inspirent même parfois de figures canoniques du monde scientifique pour écrire des textes de fiction. C’est à ce dernier phénomène que la bibliographie qu’on lira ici veut s’intéresser. Si on en retrouve des traces dans des textes écrits il y a de cela très longtemps, on en note cependant un accroissement spectaculaire au cours des dernières décennies du XXe siècle. Comment expliquer de tels choix esthétiques? Pourquoi traverser ainsi la frontière entre réalité et fiction?

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La Science en mouvement

La presse de vulgarisation scientifique au prisme des dispositifs optiques (1851-1903) On ignore beaucoup de la façon dont le public a…

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Jules Verne

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Actes du colloque international Projections : des organes hors du corps (13-14 octobre 2006) Table des matières Hugues Marchal et Anne Simon – Présentation 1…

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Introduction

Dans son numéro de février 1931, la revue française Art et médecine reproduit en pleine page une photographie prise à l’occasion de l’un des « dîners d’Art et médecine »1. On y reconnaît les poètes Paul Valéry et Luc Durtain entourés de médecins, au rang desquels figure le Dr François Debat, directeur des prospères laboratoires dermatologiques qui portent son nom, propriétaire de la revue et financeur des dîners en question. Art et médecine est elle-même une revue luxueuse, richement illustrée, proposant des commentaires d’œuvres littéraires et des reportages artistiques aussi bien que des éloges médicaux. Outre celle des médecins, elle s’adjoint la participation régulière d’écrivains reconnus tels que Jean Cocteau, Pierre Mac Orlan, François Mauriac, Jules Romain, Maurice Maeterlinck, Paul Morand, ou encore de personnalités comme Georges Duhamel et Henri Mondor, qui ont un pied dans le monde médical et l’autre dans celui des lettres. Une telle photographie constitue une archive intéressante car elle montre le caractère artificiel de la séparation entre les lettres et les sciences. Elle soulève des questions qui sont autant de portes d’entrée novatrices et inédites dans l’histoire des liens entre médecine et littérature : quel idéal commun motive la rencontre des personnalités qui figurent sur cette photographie ? Pourquoi se laissent-elles représenter côte à côte ? Quelle place une revue telle qu’Art et médecine occupe-t- elle dans les paysages médical et littéraire du début des années 1930 ?

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ACTES DU COLLOQUE « LES ESPRITS ANIMAUX » 4-6 FÉVRIER 2016 FONDATION HARDT, GENÈVE   TABLE DES MATIÈRES  Téléchargez la table des matières…

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Introduction

Ce recueil d’articles rassemble les actes d’un colloque de jeunes chercheurs, « Littérature et sciences au XIXème siècle », qui s’est tenu en 2015 à l’École Normale Supérieure d’Ulm. Ces travaux ont pour point de départ une enquête raisonnée sur la forme des croisements possibles entre des discours apparemment hétérogènes, en particulier par l’intégration de savoirs scientifiques au cœur de la création littéraire. Dans la continuité d’études transdisciplinaires portant sur la bipartition entre les lettres et le savoir au XIXème siècle, il s’agit d’envisager en diachronie l’émergence d’un partage pérenne entre deux champs souvent jugés irréconciliables, en s’interrogeant sur ce que les pratiques, les discours et les méthodes scientifiques ont pu apporter à la création littéraire durant cette période, mais aussi en quoi un regard informé par l’histoire des sciences et les technologies actuelles peut enrichir la lecture des œuvres de l’époque. Sous quel visage la science s’invite-t-elle dans les romans, la poésie ou la critique ? Est-elle un contenu, une méthode, une forme discursive, une source d’inspiration ? Fait-elle autorité, constitue-t-elle un repoussoir ? Et que peuvent apporter les connaissances historiques et scientifiques d’aujourd’hui pour la lecture des textes d’alors ? Les diverses contributions de ce recueil s’attachent à définir en commun une cartographie de ces effets de convergence, à travers des études de cas s’inscrivant sur la limite, souvent floue et poreuse, qui sépare la littérature et la science, autant qu’elle les rassemble. Mots-clés : Savoir, Sciences, Littérature, Épistémologie, Scientificité, Littérarité, Transdisciplinaire.

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SOMMAIRE

Eighteenth-Century Archives of the Body Conference Proceedings of the International Workshop Archives of the Body. Medieval to Early Modern, Cambridge University, 8-9 Sept. 2011

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  Théâtre et Médecine Table des matières   Avant-propos Florence Filippi 6     Introduction Pour une poétique de la pratique…

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Panorama des revues médico-littéraires à l’Entre-deux- guerres

Entre les années 1920 et 1930 surgissent de nombreuses revues à vocation littéraire, voire poétique, éditées par les médecins pour les médecins, qui se retrouvent ainsi mis en réseau. Cet article propose de passer en revue les principales publications médico-littéraires de l’Entre-deux-Guerres, et de s’interroger sur le rapport que ces évadés de la médecine entretiennent avec leur pratique scripturaire. Comment les médecins intègrent-ils l’écriture, ce « violon d’Ingres », dans leur ethos scientifique? Quelle esthétique défendent-ils dans des productions voulant témoigner du mariage entre l’art et la médecine, alors même que les avant-gardes littéraires et la technicité accrue de la science semblent signer leur divorce ? mots-clés : revues médico-littéraires, Entre-deux-guerres, figure du poète-médecin, liens entre poésie et médecine, réseaux.

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Introduction

Nous nous sommes engagés à partir de 2007, avec d’autres chercheurs, dans le projet Euterpe : la poésie scientifique en France de 1792 à 1939, parce nous nous étions heurtés, en suivant des voies diverses, à un obstacle commun. Nous trouvions au XIXe siècle, et parfois fort tard, des textes relevant d’un genre de poésie qui n’aurait pas ou plus dû exister à cette date. D’abord prises pour des isolats, ces œuvres, dont la science contemporaine constitue le principal sujet, s’avéraient assez nombreuses pour former une ligne continue, des lendemains de la Révolution jusqu’à l’aube du dernier siècle. Davantage, ces textes faisaient l’objet d’un intense débat, mobilisant durant toute la période des noms restés célèbres. Or de ces œuvres comme de ces polémiques les manuels d’histoire littéraire ne gardaient pas trace. Au mieux, ils rappelaient que la fin des Lumières et le Premier Empire avaient porté au firmament des poètes « didactiques » ou « descriptifs », comme Jacques Delille, chantre de l’histoire naturelle ou de la physique ; mais cette production n’avait pas de postérité

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Crédits et Table des matières

Ce livre a été réalisé au sein du Projet de Recherche ILICIA. Incripciones literarias de la ciencia. Lengua, ciencia y epistemología du Ministerio de Economía y Competitividad d‘Espagne (Proyectos de I+D, del Programa Estatal de Fomento de la Investigación Científica y Técnica de Excelencia, Subprograma Estatal de Generación de Conocimiento). Réf. FFI2014-53165-P, Université de Salamanca.

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Des coups de marteau dans la langue des dieux. Mettre en vers le technolecte dans un siècle positiviste

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, et quoique l’histoire littéraire ait plutôt minimisé le fait, la poésie scientifique n’a pas disparu. Elle est en fait florissante, bien que particulièrement soumise à débat (signe patent : le patronyme de l’abbé Delille est devenu une insulte). L’un des points nodaux à propos duquel les couteaux sont tirés est l’utilisation des technolectes. D’un côté, il y a ceux qui doutent, et leur refus repose à la fois sur une question de fond (la poésie est subjective, le terme technique est par définition monosémique et impersonnel) et de forme (les néologismes scientifiques sont des mots longs aux sonorités barbares). De l’autre côté, leurs adversaires appellent cette union de leurs vœux en alléguant surtout le droit à la justesse poétique : le poète veut nommer justement les choses qu’il chante, tout particulièrement en ce siècle marqué par l’aspiration empiriste. Cette étude vise à mettre au jour les difficultés pratiques d’une telle union par le biais d’analyses de détails du corpus poétique. Car, si la majorité des poètes remarque bien les difficultés d’un tel transfert lexical, force est de constater que la production de la seconde moitié du siècle, sous l’ère écrasante de la pensée positiviste, cherche à nommer justement mais aussi à jouer – voire à jouir – de ces sonorités barbares. Mots-clés : Technolecte, Poésie, Science, Versification.

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Préface Éléments pour une histoire de la séparation des sciences et de la littérature

La discussion entre Goethe et Schiller sur la nature de la Urpflanze est bien connue : à Schiller qui décrétait « Das ist keine Erfahrung, das ist eine Idee », Goethe répondait : « Das kann mir sehr lieb sein, daβ ich Ideen habe, ohne es zu wissen, und sie sogar mit Augen sehe » . La plante « originelle » qui contiendrait en germe toutes les formes botaniques passées et futures serait donc, d’après son inventeur, aussi réelle qu’idéale. Goethe mit un certain temps à trouver un dessinateur digne, à ses yeux, de dresser les planches du Versuch die Metamorphose der Pflanzen zu erklären. L’honneur revint à Pierre-Jean-François Turpin qui avait illustré l’Organographie végétale d’Auguste-Pyrame de Candolle en 1827. Le même Turpin présenta en 1837 à l’Académie des sciences l’illustration de la Urpflanze, illustration reprise la première traduction française des « œuvres d’histoire naturelle de Goethe », éditée en 1837 par Charles Martins et commentée en ces termes : « La planche III, dont il avait déjà conçu l’idée depuis 1804, est la réalisation de la métamorphose au moyen d’une plante, dont l’ensemble est idéal tandis que toutes les parties qui la composent se retrouvent isolément sur divers végétaux » . L’archétype ou l’origine idéale de toutes les formes botaniques, sur le dessin de Turpin, se présente comme une plante luxuriante et monstrueuse, reconstruite a posteriori à partir de tous les types connus et classés et contenant donc, rétrospectivement, tous les développements possibles des végétaux. La Urpflanze, aussi bien décrite par Goethe que dessinée par Turpin, pourrait aisément devenir le symbole d’une entreprise d’élaboration rétrospective de l’histoire de la séparation des sciences et de la littérature, oscillant entre l’observation, dans des textes littéraires et savants, de la manière dont la séparation joue et se dit et l’idéal d’une séparation des sphères décrétée a posteriori. Téléchargez cet article au format PDF: pdf/preface.pdf

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Introduction

Détrôné au siècle suivant par le savant-chercheur, l’inventeur n’est pas encore au XIXe siècle ce spécimen loufoque qui prêtera à rire dans les futurs concours Lépine. Au contraire, la France postrévolutionnaire voit le sacre de l’inventeur comme figure d’exception, dont la légitimité a été renforcée par l’essor des sociétés d’émulation et la mise en place des systèmes de brevets, maillon indispensable entre l’invention et le capitalisme naissant. La création de la Société des inventions et découvertes composée « d’inventeurs, de savants, d’artistes et d’amateurs […] sans prééminence entre ces quatre classes » comme l’annoncent en 1790 ses statuts, a préparé et facilité l’adoption d’une loi « relative aux découvertes utiles et aux moyens d'en assurer la propriété à ceux qui seront reconnus en être les auteurs », première pierre de notre législation sur les brevets. La monarchie de Juillet va également favoriser l’invention, notamment avec la loi de 1844 qui facilite le dépôt de brevet, puis la fondation en 1849 par le Baron Taylor de l'Association des Inventeurs et Artistes Industriels, qui marque le glissement vers un monde de l’invention divisé entre arts appliqués et mécanique, incluant désormais les ingénieurs. Le premier XIXe siècle est donc particulièrement attentif à l’inventeur, rouage précieux du nouveau système capitaliste ; c’est le temps des David Séchard, à la fois synthèse et référence d’un inventeur idéaliste sorti du rang, et au service du bien commun. Plus loin dans le siècle, en 1867, un pamphlet d’Yves Guyot défend explicitement un idéal de l'inventeur héraut de la société démocratique et républicaine, et constitue de ce fait un marqueur dans la construction médiatique cette fois du personnage d’inventeur.

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Avant-propos

  Si l’univers de la médecine fait souvent intrusion dans l’espace scénique, et s’il peut apparaître comme un thème privilégié du…

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