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10-« Quelque chose qui flotte, qui bouge… qui grouille… ». Some Flows of the Formless in Late Anthropocene Fiction

This essay addresses a diffuse category of matter figuring with increasing urgency in our imaginaries of the sea, its subsurfaces, and landfalls: mobile, shapeless biological and geophysical phenomena that are among the most devastating and unsettling evidence of our ongoing planetary ecological crisis. Drawing on an image of a massive jellyfish bloom in Jean-Marc Ligny’s 2012 post-Anthropocene novel Exodes, I briefly explore the relevance of the subjective experience of abjection to the churning, boundary-crossing structure of the image, before turning to George Bataille’s related concept of the formless (l’informe) and its leveling of anthropomorphism as a defining structure of human and non-human experience. I argue that Ligny’s vision of a clotted, pinkish soup churning at the ocean’s surface signals the tasks of the formless in imagery of the Anthropocene’s decline: the unsparing foreclosure of a naïve anthropomorphism and the basis of a utopian post-anthropology.

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7-Du “Storm Cloud” à Vertigo Sea L’art britannique au prisme de l’“angloseen”

L’intérêt de la contribution des humanités à la politisation de la crise climatique réside dans la façon dont elles ont rendu sensible un continuum entre nature et culture. Elles se sont pour cela appuyées sur certaines disciplines en particulier, dont la littérature et l’histoire, premiers instruments et objets d’une relecture environnementale de la culture. L’histoire de l’art, quant à elle, vient plus récemment de se saisir de cette même urgence : la nécessité d’adopter une approche écocritique. Dans ce contexte, l’art britannique offre un point de vue privilégié sur les origines industrielles du trouble. Les artistes britanniques furent en effet les premiers et les premières à représenter les effets d’un climat changeant, mais aussi à faire l’expérience professionnelle de points de vue modifiés par la pollution, par l’érosion du paysage, et plus généralement par le bouleversement du lien de l’humain à son environnement. Habitants et habitantes d’un Royaume qui s’est déployé sur des échelles variables allant de la nation à l’empire, ils et elles ont inauguré les mises en relation du planétaire et de l’infiniment petit. En avançant la proposition d’un concept intitulé « angloseen » permettant de synthétiser la notion géologique d’anglocène et les nouveaux modes d’attentions qu’elle nécessite, cet article s’applique à identifier les possibilités d’une démarche écocritique dans l’étude de l’art britannique, tout en confirmant la possibilité d’avoir une approche nationale de la question environnementale.

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