1 – Représenter les territoires volcaniques : de la sidération spectaculaire à l’immersion dans un quotidien

À la croisée de la géographie sociale des risques et de l’esthétique du cinéma, cet article propose une analyse comparée des productions Pompéi (2014, États-Unis) de Paul W. S. Anderson et d’Ixcanul (2015, Guatemala) de Jayro Bustamante. Chacun de ces longs-métrages de fiction propose un récit ancré dans un territoire volcanique. Centrée sur les outils promotionnels que constituent les affiches et bandes-annonces de ces films, notre étude met en exergue une dualité en termes de représentation des espaces volcaniques : l’une se focalise sur l’aléa géologique et son incontestable dimension spectaculaire (approche mainstream), tandis que l’autre donne corps aux aléas du quotidien, informant un paysage familier, habité, avec sa multiplicité de tensions sociospatiales (approche naturaliste). Adressées au public, les affiches et bandes-annonces révèlent alors les multiples facettes que peut prendre la catastrophe.

Commentaires fermés sur 1 – Représenter les territoires volcaniques : de la sidération spectaculaire à l’immersion dans un quotidien