Introduction – Franchir la frontière : littérature et science
Ce 16e numéro de la revue Épistémocritique est né dans le dessein de rendre un peu plus visibles les diverses lignes…
Ce 16e numéro de la revue Épistémocritique est né dans le dessein de rendre un peu plus visibles les diverses lignes…
Sommaire : 1 - Marine LeBail, Université Toulouse Le Mirail : Le livre comme objet polysensoriel chez les bibliophiles. 2 - Axel…
Ce 15e numéro d’Epistémocritique a pour objectif de présenter la recherche sur « Littérature et savoir(s) » dans les pays germanophones[1]. Le rythme…
Au confluent des sciences du vivant et de la littérature, ce numéro d’Épistémocritique interroge le rôle du virus et du parasite dans l’imaginaire…
Pourquoi se parler, intérieurement ? De quoi nous parlons-nous ? Comment se structurent nos espaces mentaux ? L’abondance des études sur le langage intérieur ces dernières décennies est spectaculaire. Néanmoins, des lacunes subsistent et des pans entiers restent à explorer, comme la question des espaces intérieurs. La représentation des espaces intérieurs n’a généralement été abordée que sous un angle métaphorique, ou indirect. Les liens entre espaces intérieurs et langage intérieur n’ont guère été explorés au sein d’une discipline et encore moins à l’interface entre plusieurs disciplines. L’objectif de ce numéro d’Épistémocritique est de poser des premiers jalons dans cette direction, à la convergence entre linguistique, neurosciences, études littéraires, théâtrales et cinématographiques.
Ce champ critique ouvert par Jean-Joseph Goux dans les années 80 et illustré aujourd’hui en France principalement par les travaux d’Yves…
La plupart des scientifiques s’entendent aujourd’hui pour penser que la biologie sera le paradigme scientifique du 21ème siècle. Dès le début…
La présence des théories de l’évolution et, en particulier, des références darwiniennes dans la fiction britannique contemporaine est notable et a fait l’objet de plusieurs études récentes1. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer et, parmi eux, le développement d’un courant qualifié de néo-victorien, qui réunit des œuvres dont l’intrigue se situe en totalité ou pour partie au XIXe siècle. Sally Shuttleworth a pu mettre en relation la floraison de ces romans dans les années 1990 avec la politique menée par le gouvernement de Margaret Thatcher. Selon Shuttleworth, ce choix narratif permettait une double critique, par une discussion des structures de la famille victorienne exaltées par M. Thatcher comme un modèle d’ordre et de stabilité et par la mise en perspective du XIXe siècle anglais à un moment où le gouvernement s’en servait pour justifier une forme de darwinisme social2. L’œuvre d’Antonia S. Byatt s’inscrit pour une large part dans ce champ, en accordant une place importante à l'époque victorienne, que tout le récit y prenne place3 ou qu'il se construise dans l'alternance des deux plans temporels4.